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Conscience, inconscience, INCONSCIENT

Publié le 04/01/2020

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conscience
désigne le fait de dire un mot à la place d’un autre, Sigmund Freud élabore une théorie explicative et forge l’hypothèse d’un inconscient.
Rêves et actes manqués sont autant de signes d’une activité psychique inconsciente et autonome. La conscience n’a pas le pouvoir immédiat d’éclairer cette activité. A l’inverse, cet inconscient a le pouvoir de modifier et pénétrer le contenu de la conscience. Cette représentation de la vie psychique, à la fin du XIXe siècle, était révolutionnaire, radicalement opposée à la vision traditionnelle qui, avec Descartes, considérait la conscience comme le centre et le maître de la vie psychique consciente. Freud lui, avançait l’idée que c’est l’inconscient qui est le centre et le maître.
Inconscient et refoulement
Ainsi, Freud, médecin, s’interroge sur des phénomènes qui envahissent la conscience sans que l’individu l’ait voulu, et dont la cause est inexpliquée. C’est d’autant plus important que ces phénomènes peuvent déterminer la pensée et les actes, jusqu’à provoquer des troubles psychiques et physiques. C’est à partir de travaux sur des maladies psychiques, les névroses, notamment l’hystérie, que Freud commence à élaborer une théorie et une pratique psychanalytiques, visant à analyser et traiter les troubles psychiques. Il découvre que des causes psychiques peuvent être à l’origine de troubles somatiques (soma - corps), tels que spasmes, contractures musculaires, paralysies, maladies de la peau, troubles de la sensibilité. Or, aucune cause physique n’est décelable. Pourtant, les malades ne simulent pas, ils sont vraiment malades. Poussant sa recherche, Freud constate que les névrosés « refoulent » un événement, un souvenir traumatisant, souvent très ancien, de l’enfance. Ainsi, tout se passe « comme si » les malades tentaient de résoudre un conflit psychique en le « transformant » en trouble corporel. Il nomme ce processus une « conversion » et parle « d’hystérie de conversion ». Or, le refoulement, processus inconscient, constitue un élément essentiel de la théorie freudienne : l’inconscient, c’est avant tout ce qui en nous est refoulé.


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