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Conscience et Responsabilité

Publié le 22/10/2014

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La conscience a fait l'objet de nombreuses études mais à difficilement été expliqué. Comment peut-on avoir conscience de notre conscience ? On peut se rendre compte de notre conscience lorsqu'un élément va nous l'indiquer. Par exemple, lorsque nous sombrons dans un sommeil sans rêve, nous sommes de moins en moins conscient ; cependant un bruit survient et nous redevenons de plus en plus conscient jusqu'à s'apercevoir que nous ne l'étions plus. C'est alors que peuvent se poser les questions : « quand me suis-je endormis ? Qu'étais-je entrain de faire ? » Il est vrai que des fois nous cherchons un moyen pour nous endormir et nous ne nous rappelons pas à quel moment ce dernier à fonctionné. Ceci peut paraitre étrange car généralement, si personne ne nous y fait penser on ne se pose pas la question de ce qu'il s'est passé, nous nous réveillons et notre journée commence. Mais, une fois la question ayant parcourue notre esprit, est-ce si évident d'expliquer pourquoi ? Quels éléments provoque cette réaction ? Par quels moyens ? En fait, ce sont ces coupures de conscience qui vont nous signaler l'existence de notre conscience. Ainsi, trois types de consciences, étroitement liées vont se distinguer. D'une part, la conscience immédiate : ce qui accompagne tous nos actes, nos perceptions, etc. (sorte de présence du monde, à laquelle nous faisons attention : nous ne sommes alors pas "immergés" dans le monde). D'autre part, la conscience réfléchie : qui est ici capacité de retour critique sur nous-mêmes, sur nos expériences, nos actions, etc. ; la conscience se retourne sur elle-même, prend ses états de conscience comme objets de conscience; le sujet a donc conscience d'être conscient. Enfin, la conscience morale : capacité de répondre de soi, à porter des jugements sur ses comportements (ceux d'autrui, ou les miens); nécessite la précédente, car le sujet doit pour cela faire retour sur ses actes afin de les juger.Cependant, ces explications sont-elles suffisantes ? En effet, sont-ils les seuls acteurs de ce phénomène? C'est alors que nous pouvons introduire la limite de l'inconscient, effectivement, lorsque nous dormons nous sommes à un moment où...
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« admettons qu’une personne quelconque ai un rendez vous tel jour à telle heure, certes ceci et prévue mais qui nous dit que lors du chemin pour s’y rendre elle ne se fera pas percuté par un véhicule ? Ou encore ne tombera pas dans un fossé et ainsi ne se rendra jamais à son rendez-vous ? Freud affirme "ça pense" "ça agit" mais il remet en cause les fondements de la responsabilité.

Il y a bien une conscience en nous mais celle-ci est ne représente qu’une infime place face à celle que prend l’inconscient (grande antichambre) Bergson pose la question :   "Qu'arrive-t-il quand une de nos actions cesse d'être spontanée pour devenir automatique ? ".

Il explique que lors d’un exercice, au commencement, nous sommes conscient de chacun de nos mouvements car ils viennent de nous, ils sont le fruit de notre décision, de notre choix.

Puis, au fur et à mesure que les mouvements s’enchainent, qu’ils deviennent automatiques, la conscience diminue et disparaît.

En effet, on ne choisi pas et ne fait plus de choix donc, nous n’avons plus vraiment conscience de ce que l’on fait.

  Nous savons alors qu'il nous est possible d'accomplir une action habituelle sans même nous en apercevoir, comme si notre conscience s'en était retirée. Nietzsche, lui, pense que l'homme est "l'objet" d'un réseau souterrain et d'un inconscient d'instincts, de désirs, de forces obscures qui le déterminent à engager sa réflexion dans telle ou telle direction.

Si tout ce que je fais à un sens, je ne suis pas réellement libre car la liberté suppose la capacité à être l'auteur de ses actes en connaissance des causes.

Selon Hegel, pour être responsable, il faut savoir ce que l’on fait, ce qui signifie que la responsabilité engage la conscience.

Lorsque nous sommes conscients, cela engendre la responsabilité de nos actes.

Donc nous n'en sommes pas réellement responsables. Mais qu'en est-il pour les autres êtres vivants ? Les animaux par exemple, lorsqu'ils tuent leurs proies c'est par instinct de survie et leur acte est inconscient.

La notion de responsabilité n'est donc pas applicable qu'aux hommes mais aussi à d'autres êtres vivants.

On en conclut que sans conscience il n'y a pas de responsabilité.

Aussi, il nous apprend que la responsabilité joue un rôle fondamental dans la psychanalyse : les fous, les malades mentaux et autres personnes ayant d’autres sortes de maladies ou problèmes mentaux, ne peuvent pas être jugés car ils ne savent pas véritablement ce qu’ils font, ils sont inconscients de leurs actes. Sans son inconscient, le sujet ne se retrouverait alors pas dans une relation de lui-même face à lui- même, et ceci pourrait-il inclure la notion de responsabilité ? Par conséquent, Saint-Exupéry a dit "Etre homme, c'est précisément être responsable" donc d’après lui, la responsabilité fait partie de l'inconscience puisqu'elle détermine nos actes. Sartre et Alain, qui peuvent être regroupés par l’avis qu’ils ont sur la théorie de Freud, eux s'opposent à l'hypothèse freudienne, selon eux il n'y a pas de pensée qui s'opère « en moi sans moi ».

Une des citations de Platon dit : « Chacun, parce qu’il pense, est seul responsable de la sagesse ou de la folie de sa vie, c’est-à-dire de sa destinée.

».

D'après Sartre et Alain qui défendent l'unique sujet "je", tout homme pourrait être en relation avec lui-même à partir du moment où il en fait l’effort.

Conscient et inconscient ne se distingueraient donc pas, il n'y aurait pas vraiment d'alter-ego.

L’homme serait un moi, un sujet « je ».

L'homme serait alors responsable de lui-même, de ses actes ainsi que de leurs conséquences. Un criminel peut-il se cacher derrière son inconscient pour échapper à ses responsabilités ? Imaginons un Homme rentrant du travail en voiture.

Conduisant en réglant son autoradio il ne fait pas totalement attention à la route.

Dans cet état d’inconscience, il ne remarque pas le piéton en train de traverser sur le passage clouter a quelques mette de lui.

Au moment où il en prend conscience il est trop tard pour que ce piéton soit évité pas le conducteur, alors ce dernier décède.

Alors, le conducteur n'a pas eu conscience de son acte puisqu’il voulait juste réglé son poste mais il est pourtant l'unique responsable de son acte.

Il a mit fin à vie et même si cela n’était pas volontaire, il est reste le coupable.

Pour l'entourage de la victime, il ne peut pas être innocenté malgré son état.

Selon Sartre, en invoquant un supposé inconscient, le sujet se ment à lui-même.

Le sujet cherche à. »

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