Conscience et Responsabilité
Publié le 22/10/2014
Extrait du document
«
admettons qu’une personne quelconque ai un rendez vous tel jour à telle heure, certes ceci et prévue
mais qui nous dit que lors du chemin pour s’y rendre elle ne se fera pas percuté par un véhicule ? Ou
encore ne tombera pas dans un fossé et ainsi ne se rendra jamais à son rendez-vous ? Freud affirme "ça
pense" "ça agit" mais il remet en cause les fondements de la responsabilité.
Il y a bien une conscience
en nous mais celle-ci est ne représente qu’une infime place face à celle que prend l’inconscient
(grande antichambre)
Bergson pose la question : "Qu'arrive-t-il quand une de nos actions cesse d'être spontanée pour devenir
automatique ? ".
Il explique que lors d’un exercice, au commencement, nous sommes conscient de
chacun de nos mouvements car ils viennent de nous, ils sont le fruit de notre décision, de notre choix.
Puis, au fur et à mesure que les mouvements s’enchainent, qu’ils deviennent automatiques, la
conscience diminue et disparaît.
En effet, on ne choisi pas et ne fait plus de choix donc, nous n’avons
plus vraiment conscience de ce que l’on fait.
Nous savons alors qu'il nous est possible d'accomplir
une action habituelle sans même nous en apercevoir, comme si notre conscience s'en était retirée.
Nietzsche, lui, pense que l'homme est "l'objet" d'un réseau souterrain et d'un inconscient d'instincts, de
désirs, de forces obscures qui le déterminent à engager sa réflexion dans telle ou telle direction.
Si tout ce que je fais à un sens, je ne suis pas réellement libre car la liberté suppose la capacité à être
l'auteur de ses actes en connaissance des causes.
Selon Hegel, pour être responsable, il faut savoir ce
que l’on fait, ce qui signifie que la responsabilité engage la conscience.
Lorsque nous sommes
conscients, cela engendre la responsabilité de nos actes.
Donc nous n'en sommes pas réellement
responsables.
Mais qu'en est-il pour les autres êtres vivants ? Les animaux par exemple, lorsqu'ils tuent leurs proies
c'est par instinct de survie et leur acte est inconscient.
La notion de responsabilité n'est donc pas
applicable qu'aux hommes mais aussi à d'autres êtres vivants.
On en conclut que sans conscience il n'y
a pas de responsabilité.
Aussi, il nous apprend que la responsabilité joue un rôle fondamental dans la
psychanalyse : les fous, les malades mentaux et autres personnes ayant d’autres sortes de maladies ou
problèmes mentaux, ne peuvent pas être jugés car ils ne savent pas véritablement ce qu’ils font, ils
sont inconscients de leurs actes.
Sans son inconscient, le sujet ne se retrouverait alors pas dans une relation de lui-même face à lui-
même, et ceci pourrait-il inclure la notion de responsabilité ?
Par conséquent, Saint-Exupéry a dit "Etre homme, c'est précisément être responsable" donc d’après
lui, la responsabilité fait partie de l'inconscience puisqu'elle détermine nos actes.
Sartre et Alain, qui peuvent être regroupés par l’avis qu’ils ont sur la théorie de Freud, eux s'opposent
à l'hypothèse freudienne, selon eux il n'y a pas de pensée qui s'opère « en moi sans moi ».
Une des
citations de Platon dit : « Chacun, parce qu’il pense, est seul responsable de la sagesse ou de la folie de
sa vie, c’est-à-dire de sa destinée.
».
D'après Sartre et Alain qui défendent l'unique sujet "je", tout
homme pourrait être en relation avec lui-même à partir du moment où il en fait l’effort.
Conscient et
inconscient ne se distingueraient donc pas, il n'y aurait pas vraiment d'alter-ego.
L’homme serait un
moi, un sujet « je ».
L'homme serait alors responsable de lui-même, de ses actes ainsi que de leurs
conséquences.
Un criminel peut-il se cacher derrière son inconscient pour échapper à ses responsabilités ?
Imaginons un Homme rentrant du travail en voiture.
Conduisant en réglant son autoradio il ne fait pas
totalement attention à la route.
Dans cet état d’inconscience, il ne remarque pas le piéton en train de
traverser sur le passage clouter a quelques mette de lui.
Au moment où il en prend conscience il est
trop tard pour que ce piéton soit évité pas le conducteur, alors ce dernier décède.
Alors, le conducteur
n'a pas eu conscience de son acte puisqu’il voulait juste réglé son poste mais il est pourtant l'unique
responsable de son acte.
Il a mit fin à vie et même si cela n’était pas volontaire, il est reste le coupable.
Pour l'entourage de la victime, il ne peut pas être innocenté malgré son état.
Selon Sartre, en invoquant un supposé inconscient, le sujet se ment à lui-même.
Le sujet cherche à.
»
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