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Connaissez-vous Alain ?

Publié le 09/06/2009

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alain

 

ALAIN (Émile Chartier dit) : 1868-1951 Philosophe et essayiste français. Né à Mortagne-au-Perche, il fut l'élève de J. Lagneau, puis professeur de philosophie à Paris. Il se fit connaître par ses propos, sortes de courts essais, souvent parus dans des journaux, et portant sur une grande variété de sujets (politiques, philosophiques, esthétiques, etc.). D'abord influencé par Kant, puis par Descartes et Spinoza, Alain a élaboré un humanisme intellectualiste, posant l'homme comme sujet pleinement responsable, et privilégiant partout la raison, notamment dans le domaine de l'art où il exalte son rôle au détriment de l'affectivité et de l'inspiration.

 

alain

« xl , Illustration J.

Simon Cites par Andre Maurois dans son ouvrage Destins exemplaires (edi- tions Plon, 1952), voici des sujets de dissertation donnes par Alain a ses e/eves : Une jeune femme est sur le point de franchir, pour se noyer, le parapet du pont des Arts.

Un philosophe qui passait la retient par la jupe.

Dia- Logue.

Ou encore : Dialogue entre un sacristain et un capi- taine de pompiers, sur l'existence de Dieu.

Et une autre fois : Le College au pays d'Utopie.

Sa vie, son oeuvre Un pere et un maitre Ne a Mortagne-au-Perche, dans l'Orne, le 3 mars 1868, Emile Chartier (il ne prit le pseudonyme d'Alain que pour signer ses Propos) etait le fill d'un veterinaire.

II accompagna assez souvent son pere dans ses visites et il en garda, dit-on, un amour de la nature et des animaux qui se retrouve dans ses ecrits.

Il entra au college de Mortagne a six ans et au lycee d'Alencon a treize ans, oh il se montra un eleve brillant. Toutefois, apres un echec en sciences, il decida de s'orienter vers les belles-lettres et la philosophie, au lycee de Vanves ; c'est la qu'il eut pour professeur de philosophie Jules Lagneau, qui eut sur lui une grande influence.

Il dit plus tard de ce philo- sophe spiritualiste qu'il fut "le seul grand homme qu'il ait rencontre, le seul dieu qu'il eftt reconnu".

Ce fut ensuite l'Ecole normale superieure (1889). L'enseignement et la philosophie A pres avoir participe a l'experience des Universites popu- laires, Alain s'engagea dans la vie politique aux cotes des dreyfusards ; il se lanca egalement dans le journalisme, paralle- lement a ses etudes puis a son enseignement, signant les nom- breux Propos qui le firent connaitre du public.

Il obtint l'agre- gation de philosophie en 1892.

Deux ans plus tard, a quelques moil d'intervalle, Alain eut la douleur de perdre les deux per- sonnes qui avaient sans doute le plus compte durant son enfan- ce et son adolescence : son pere et Jules Lagneau.

II avait alors vingt-quatre ans et il entrait de plain-pied dans la vie d'ensei- gnant et de philosophe.

Il enseigna dans divers lycees, a Pontivy, Lorient et Rouen, puis a Paris, aux lycees Condorcet, Michelet et Henri IV. La guerre E n 1914, alors que des conflits eclataient un peu partout en Europe a la suite de l'attentat de Sarajevo - assassinat de l'archiduc d'Autriche Francois-Ferdinand et de sa femme -, Illustration J.

Simon Cités par André Maurois dans son ouvrage Destins exemplaires (édi­ tions Plon, 1952), voici des sujets de dissertation donnés par Alain à ses élèves : Une jeune femme est sur le point de franchir, pour se noyer, le parapet du pont des Arts.

Un philosophe qui passait la retient par la jupe.

Dia­ logue.

Ou encore : Dialogue entre un sacristain et un ca pi­ taine de pompiers, sur 1 'existence de Dieu.

Et une autre fois : Le Collège au pays d'Utopie.

Sa vie, son œuvre Un père et un maître N é à Mortagne-au-Perche, dans l'Orne, le 3 mars 1868, Émile Chartier (il ne prit le pseudonyme d'Alain que pour signer ses Propos) était le fils d'un vétérinaire.

Il accompagna assez souvent son père dans ses visites et il en garda, dit-on, un amour de la nature et des animaux qui se retrouve dans ses écrits.

Il entra au collège de Mortagne à six ans et au lycée d'Alençon à treize ans, où il se montra un élève brillant.

Toutefois, après un échec en sciences, il décida de s'orienter vers les belles-lettres et la philosophie, au lycée de Vanves ; c'est là qu'il eut pour professeur de philosophie Jules Lagneau, qui eut sur lui une grande influence.

Il dit plus tard de ce philo­ sophe spiritualiste qu'il fut "le seul grand homme qu'il ait rencontré, le seul dieu qu'il eût reconnu".

Ce fut ensuite l'École normale supérieure (1889).

L'enseignement et la philosophie A près avoir participé à l'expérience des Universités popu­ laires, Alain s'engagea dans la vie politique aux côtés des dreyfusards ; il se lança également dans le journalisme, parallè­ lement à ses études puis à son enseignement, signant les nom­ breux Propos qui le firent connaître du public.

ll obtint l'agré­ gation de philosophie en 1892.

Deux ans plus tard, à quelques mois d'intervalle, Alain eut la douleur de perdre les deux per­ sonnes qui avaient sans doute le plus compté durant son enfan­ ce et son adolescence : son père et Jules Lagneau.

Il avait alors vingt-quatre ans et il entrait de plain-pied dans la vie d'ensei­ gnant et de philosophe.

Il enseigna dans divers lycées, à Pontivy, Lorient et Rouen, puis à Paris, aux lycées Condorcet, Michelet et Henri IV.

La guerre E n 1914, alors que des conflits éclataient un peu partout en Europe à la suite de l'attentat de Sarajevo- assassinat de l'archiduc d'Autriche François-Ferdinand et de sa femme-,. »

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