Confucius

« essaye d'enseigner sa doctrine morale dans de nouveaux territoires .

Douze années passé, il revient à Lu et se consacre à l’écriture et à l’enseignement.

Dans sa ville natale, il ouvre une école privée qui accueille riches et pauvres sans distinction qui fera de lui le grand fondateur du système éducatif féodal.

Adepte d’un enseignement singulier, il aura une influence sans pareil sur le développement des mœurs dans les domaines de l'éducation, la culture, la politique et de l'économie.

Ses disciples poursuivront la diffusion de ses pensées et théories et compileront ces dernières dans les Entretiens ( Lunyu ).

Il décède le 11 mai 479 av.

J.-C à la suite d’une maladie. II) Sa pensée Comprendre la pensée de Confucius n’est possible qu’en se donnant à la lecture de son ouvrage « Entretiens », livre dans lequel est exposé la vie et les péripéties que conter Maître Kong à avec ses élèves.

Confucius n’a jamais détaillé sa pensée de manière théorique mais on peut quand même apercevoir entre autres ce qui inquiété Kong Fuzi et les solutions qu’il envisagé.

Partant du constat qu’il faut cohabiter avec ses semblables en société car on ne peut vivre avec les oiseaux et les bêtes sauvages , Confucius a pour but l’harmonisation des humains.

A son époque, la Chine était un pays belliciste et désuni en royaume indépendants, les batailles pour l’hégémonie étaient sans pareil et une instabilité se faisait sentir.

Les Zhou, une ancienne dynastie, n’étaient plus maître de la situation, eux qui avaient le rôle de pacificateur et d’unificateur que leur conférait le « Mandat du Ciel » (Concept Chinois qui a permis d'affirmer la légitimité du pouvoir des Empereurs de Chine).

Confucius avait pour but de rétablir ce « Mandat du Ciel » qui restaurerai le pouvoir et l’efficacité à l’empereur régnant.

Néanmoins, bien qu’il dise le contraire, Maître Kong a interprété les anciennes institutions selon ses aspirations, et c’est ainsi que « l’humanisme chinois » verra le jour.

Confucius n’était pas un « homme de Dieu », il était rationnelle et ne parlait jamais de ce qui est spirituelle.

Il n’a créé aucune religion au sens propre du terme, cependant, un culte lui a été consacré après sa mort.

Sa pensée est basée sur la morale positive, bâti par les « rites » et vivifiée par la « sincérité », mettant l’accent sur l’étude et la droiture.

Il représente pour les Chinois d’avant la révolution l’éducateur typique.

Paradoxalement, si on se base sur son livre « Entretiens », on peut remarquer qu’il n’a jamais voulu qu’on l’érige comme un maître à penser mais à l’inverse, il désiré apprendre à ses élèves à acquérir l’esprit critique et la réflexion personnelle. L’un des grands changements de Confucius est à chercher dans le concept de Junzi, littéralement « Gentilhomme », qui indiquer avant lui la noblesse de sang puis s’est transformé en noblesse de cœur. III) Le Confucianisme. »