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condorcet instruction publique cinqieme memoire commentaire

Publié le 12/11/2014

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GOARNISSON Mael TS1 EXPLICATION DE TEXTE CINQIEME MEMOIRE SUR L'INSTRUCTION PUBLIQUE, CONDORCET Grande la tentation de tout pouvoir (et pas seulement des tyrannies) de tromper pour mieux dominer. C'est pourquoi ceux qui aiment la vérité (ici ceux qui incarnent le combat des Lumières) se retrouvent souvent dans une situation d'opposition par rapport au pouvoir. Condorcet, dans ce texte propose une réflexion sur l'instruction publique : Il soutien de se garder se garder d'assujettir l'instruction publique aux volontés particulières et à l'utilité immédiate. Apres s'être intéresser à la place des lumières à travers la vérité face au pouvoir, Il s'attarde sur le besoin d'instruction de chaque citoyen pour contrer les abus de pouvoir de l'autorité publique. On peut cependant se demander si la vérité prônée par les lumières est synonyme de liberté. Dans le premier paragraphe (''en général ... autorité"), Condorcet définit la vérité comme ennemie du pouvoir. Mais qu'entend-t-il par vérité ? Il l'entend dans le sens de la parrhèsia, tel que l'entendaient les athéniens de l'époque de Périclès. C'est à dire, l'obligation de dire franchement ce que l'on pense a propos des affaires publiques. Or le fait de dire la vérité ou plutôt ce que l'on croit être vrai comporte des risques...si on dit à une autorité publique que son pouvoir est inquiétant et désagréable parce que le pouvoir est incompatible avec la justice, on dit la vérité et en plus on prend un risque puisque l'autorité publique peut se fâcher, punir, exiler et même tuer. La parrhesia, signifie donc mettre en jeux sa propre liberté et cela demande donc du courage. La vérité n'obéit pas au pouvoir. Elle ne dit pas ce qu'il veut entendre, c'est pourquoi elle est ennemi de tout pouvoir quel que soit sa nature (politique ou religieux), le fait d'un tyran, d'un prince ou d'un peuple. Par conséquent, l'esprit des lumières est ''ennemi'' de ''tout pouvoir'' et est donc une menace par les autorités politiques. Condorcet entend par lumières, la sortie de l'homme de sa minorité dont il est lui-même respon...
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« La   pensée   de   Condorcet   est   de   montrer   l’articulation   entre   la   souverainet é  politique   et   la   l égitimit é des d écisions issues de cette souverainet é. La question de l’erreur y est d écisive. Il faut que   les d écisions prises par la pouvoir  évitent autant que possible l’erreur, l’erreur proc édant d’un d éfaut,   d’une ignorance, ou d’un manque de connaissance. En   effet,   dans   la   seconde   partie   du   texte   (‘’si   l’on   peut   ...

  pure’’),   rare   m ême   illusoire   de   penser qu’une volont é puisse d étenir une l égitimit é d’essence et puisse imposer des d écisions vraies   et n écessaires car elle s’est donn ées toutes les garanties pour  éviter l’erreur. Pour Condorcet, on est   dans   le   domaine   de   l’exception,   dans   le   sens,   Une   personne   qui   ne   ressemble   à  aucune   autre,   qui   appara ît   unique   ou   rare.

  Seul   ‘’un   g énie   puissant’’   vertueux   et   pur   peut   pr étendre   à  la   l égitimit é   d’essence   de   dire   et   d’appliquer   le   vrai.

  Cet   homme   de   ‘’g énie’’   surpasserait   les   hommes   par   les   ‘’talents’’ de l’esprit, par une raison plus  éclair ée, par des qualit és utiles  à la soci été. Dans ce sens, les   sentiments priv és seraient sacrifi és au nom de l’utilit é publique. Le g énie ne c éderait pas aux sir ènes   de la jouissance imm édiate. Mais   est­ce   possible   ?   Selon   Condorcet,   un   tel   g énie   n’existerait   ‘’tout   au   plus   qu’une   fois   dans vingt si ècles’’. Donc il est fort probable qu’il n’existe pas ou qu’il n’ait pas exist é. D és lors, si   aucune volont é ne peut se pr étendre l égitime, seul l’exercice de la raison en toute circonstances donne   à  l’humanit é la force intellectuelle pour dominer l’autorit é susceptible de l’ écraser et ‘’d’abuser’’ de   son pouvoir.  Ainsi,   la   troisi ème   et   ultime   partie   (‘’tel   doit   être   ...

  gouvern ées’’),   Condorcet   incarne   la   philosophie  des  lumi ères   caract éris ée   par   le   rationalisme   et   la  foi  au   progr ès   humain.

 Il   pense   que   lorsque ‘’les hommes seront  éclair és’’, c'est­ à­dire instruits, r égnera le bonheur universel. C’est donc   ici que la n écessit é des lumi ères appara ît comme condition de libert é   ; il faut instruire. Pourquoi faut­il instruire   ? Pour ne pas tomber dans l’esclavage, danger auquel les hommes   peuvent   être   expos és   du   fait   de   l’abus   d’autorit é  de   celui   qui   le   d étient.

  Ici,   Condorcet   rejoint   la   philosophie de Kant. L’homme est naturellement dot é de raison. Emp êcher les individus de faire un   usage   public   de   leur   raison   r ésulte   à  ‘’ éloigner   pour   toujours   le   genre   humain   de   tout   progr ès   des   lumi ères’’.

  Il   voit   dans   cette   interdiction   un   ‘’crime   contre   la   nature   humaine’’.

  Dans   ce   texte,   Condorcet   affirme   qu’il   est   de   ‘’l’ordre   de   la   nature’’   de   s’instruire,   critiquer   et   user   de   sa   libert é   d’expression pour limiter les abus de pouvoir de l’autorit é publique. Pour Condorcet, tout citoyen doit  être instruit, c'est­ à­dire qu’on doit le former  à exercer son   jugement   et   son   esprit   critique.

  Faire   usage   de   son   entendement   en   appelle   à  l’ émancipation   des   individus  qui  ne  s’en  remettent  plus   à une autorit é  morale,  comme celle de l’ église,   ou une  autre,   celle de l’ état ou de l’opinion publique, plac ée au dessus d’eux pour leur dire ce qu’il faut croire ou   non. Un individu instruit sera d’autant plus difficilement manipulable que son degr é d’instruction   est   élev é.

  Ici,   Condorcet   parle   d’hommes   ‘’ éclair és’’,   instruits   par   l’ école,   institution   enti èrement   d évou ée  à  la  promotion  de  la  mentalit é  lib érale.

  Ainsi,  l’’instruction  publique  installe  chaque   sujet   dans un rapport au savoir qui est d’intellectualit é et de libert é. Pour Condorcet, il faut instruire pour  . »

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