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Publié le 09/11/2014

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Le XVIème et le XVIIIème siècle furent tous les deux des siècles de bouleversement. Suite à des explorations de nouveaux continents et de nombreuses découvertes le mouvement humaniste a émergé et était la source de progrès et d’espoir. Aussi le siècle des Lumières a rendu le savoir accessible à un large public. Ils ont donc, le mouvement humaniste et celui des lumières, révolutionné l’éducation.               On retrouve, parmi les auteurs étudiés, des stratégies argumentatives similaires. Le registre didactique permet de convaincre le lecteur de leur vision de l’éducation idéale. Montaigne, dans Les Essais I, chapitre XXVI emploie des subjonctifs « endurcissez » à valeur injonctive et apostrophe le lecteur. Il prend la position du maître. Tout au long de son œuvre on retrouve des conseils éducatifs. Le même registre est repéré dans Gargantua de Rabelais lors du discours de Gargantua aux vaincus. Celui-ci se positionne clairement comme maître et prend...

« personnages dans Jeannot et Colin, le père et la mère sont                 extrêmement naïfs et influençables.

Par la polyphonie dans Emile ou de l'éducation, Rousseau fait entendre la voix de l'enfant naïf qui donne un aspect ludique au texte : « était-ce un fromage de Suisse, de Brie ou de Hollande ? ». On retrouve une opposition des auteurs des deux mouvements : ceux du mouvement humaniste font référence aux auteurs de l'Antiquité et emploient des arguments d'autorités (Montaigne : « Quintilien ») En revanche, le registre polémique est surtout présent dans les textes du siècle des Lumières.

Voltaire fait une satire des courtisans et de la cour et Rousseau rejette l'autorité que représente ici La Fontaine.               Les auteurs étudiés ont une conception de l'éducation très particulière cependant les différences entre mouvements peuvent être reconnues. Selon tous les auteurs étudiés, il est important de former un homme complet et de lui apprendre tous les domaines.

Montaigne exige une éducation qui prépare l'élève moralement et physiquement : « Ce n'est pas assez de lui raidir l'âme ; il lui faut aussi raidir les muscles » (Une formation virile).

Le chapitre 21 de Gargantua nous montre un programme qui couvre tous les domaines : le corps, l'esprit et l'âme de même pour le conte philosophique de Voltaire Jeannot et Colin, qui montre l'absurdité de la thèse adverse par la satire. Un autre aspect important de l'éducation est que l'enfant est au centre et qu'on s'adapte à ses besoins.

Il doit avoir un esprit critique.

Dans Les Essais, I, 26 Montaigne veut faire parle l'enfant et le laisser. »

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