Comparez la Comédie de Molière à celle de Beaumarchais d'après le Barbier de Séville ou le Mariage de Figaro.
Publié le 30/03/2009
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- Début. — L'évolution de la comédie après Molière : Regnard, Marivaux, Sedaine, La Chaussée, Diderot. Beaumarchais ranime le rire, mais un rire différent de celui de Molière.
- 1. Psychologie et portée sociale. L'essentiel est pour Molière le comique de caractères et de mœurs. Beaumarchais ne peint que des types sociaux. Le premier songe surtout à divertir, le second incarne l'esprit révolutionnaire.
- 2. Intrigue. Molière se soucie peu de l'intrigue. Beaumarchais porte à son comble l'art de l'intrigue et des jeux de scène.
- 3. Style. Chez Molière, les mots de nature caractérisent l'homme. Chez Beaumarchais, abondent les mots d'auteur.
- Conclusion. — Molière est un génie fécond et profondément humain ; Beaumarchais le témoin brillant d'une époque.
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- Figaro dit, dans « le Barbier de Séville » : « Je me presse de rire de tout, de peur d'être obligé d'en pleurer. » Le rire de Figaro n'est-il pas celui de Beaumarchais ? En quoi diffère-t-il de celui de Molière? (De quoi l'un et l'autre rient-ils? Pourquoi et comment rient-ils ?)
- Expliquer cette pensée de Beaumarchais (Préface du Barbier de Séville) : « Un vieillard amoureux prétend épouser demain sa pupille ; un jeune amant plus adroit le prévient, et ce jour même en fait sa femme à la barbe et dans la maison du tuteur. Voilà le fond, dont on eût pu faire9 avec un égal succès, une tragédie, une comédie, un drame, un opéra, etc. L'Avare de Molière est-il autre chose? Le grand Mithridate est-il autre chose? Le genre d'une pièce, comme celui de toute autre action
- Figaro dit (dans le Barbier de Séville) : « Je me presse de rire de tout, de peur d'être obligé d'en pleurer. » Le rire de Figaro n est-il pas le rire de Beaumarchais? En quoi celui-ci diffère-t-il du rire de Molière? (De quoi l'un et l'autre rient-ils? Pourquoi et comment rient-ils?)
- Grimm écrit dans sa Correspondance, à propos de quelques scènes du Barbier de Séville et du Mariage de Figaro tout entier : « Beaumarchais traite avec une hardiesse dont nous n'avions pas eu d'exemple les grands, leurs mœurs, leur ignorance, leur bassesse ; il ose parler gaîment de la liberté de la presse, de la police et même des censeurs ».
- Mariage de Figaro (le) ou la Folle Journée, comédie de Beaumarchais (1784).