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Publié le 12/05/2015
Extrait du document
«
père de la psychanalyse, il créa une conception de l’être humain pour comprendre ses
comportements typiques.
Freud propose sa conception en deux topiques.
La première exprime que l’appareil amnésique de l’homme est séparé en trois parties
distinctes; le conscient, le préconscient et l’inconscient.
Le conscient contient tout ce que
l’homme sait en ce moment même que ce soit ce qu’il voit, ce qu’il dit, etc.
Ensuite,
toutes ses connaissances accessibles, soit ; son état d’âme, son premier amour, la couleur
de sa maison, etc.
appartiennent à son préconscient, où il peut puiser pour alimenter ses
connaissances à volonté.
Pour ce qui est de l’inconscient, Freud le décrit comme étant le
"dépotoir de la pensée".
Selon lui, tous les événements désagréables qui se produisent
dans la vie d’un individu s’y retrouvent éventuellement refoulés.
L’inconscient sert donc
de mécanisme de défense pour alléger la pensée de l’homme.
Par contre, un inconscient
trop rempli mène directement à une névrose, selon Sigmund Freud.
Puisque l’inconscient
est plus difficile d’accès que les deux autres appareils amnésiques, il faut utiliser des
"portes" pour y accéder.
Ces portes ; soit le rêve, l’humour et les lapsus (actes manqués)
sont utiles afin de mieux comprendre l’inconscient des individus et comprendre leur
comportement par ce fait même.
Le deuxième topique de Freud se rapporte à la
personnalité de la personne.
Dans ce topo, il sépare la personnalité en trois thèmes; le
moi, le surmoi et le ça.
Le ça se rapporte à ce qu’est l’individu au commencement de son
être (l’être originel de l’homme), tandis que le moi et le surmoi se rapporte à ce que
l’environnement apporte au comportement au fil du temps.
L’être originel de l’homme à
la naissance est scindé en deux parties, soit Éros (le bien) et Thanatos (le mal).
Ces deux
parties fonctionnent par un principe de plaisir et un besoin de se libérer de tensions
vécues.
Il constitue l’amour envers soi-même, envers les autres et envers le matériel
(pour Éros) et la mort ainsi que la destruction (pour Thanatos).
Le ça, c’est l’anarchie, la
désorganisation, la pulsion puissante de l’être qui désire et agit sans réfléchir.
Le moi,
fonctionne plutôt comme un agent d’adaptation à la réalité, il regarde le milieu de la
personne et fait agir son comportement en conséquence.
Pour ce qui est du surmoi, il agit
tel un agent moral, un idéal à atteindre face aux pulsions du ça.
C’est grâce à ces deux
topiques que Freud parvint à mettre au point la psychanalyse, disant dans ses grandes
lignes que la majorité de ce qu’est l’homme provient de son inconscient.
Ensuite, malgré que ces deux manières de voir les choses aient certaines similitudes, il est
important de noter certaines différences.
Dans la philosophie de Rousseau, l’homme
n’était ni bon ni mauvais à son commencement, soit à l’état de nature.
Dans la théorie de
Freud, cette neutralité s’exprime différemment.
Il explique cette manière d’être par le ça,
composé d’Éros et de Thanatos, qui sont respectivement la pulsion d’amour et de.
»
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