Commentez et discutez cette formule de Leibniz : « Il n'y a rien dans l'intelligence qui n'ait été d'abord dans les sens ; - si ce n'est l'intelligence elle-même. »
Publié le 10/04/2009
Extrait du document
- Introduction. — Problème posé par la raison; rappel sommaire des théories opposées. L'une des théories les plus célèbres est celle de Leibniz, conciliant avec un rationalisme fondamental certaines thèses empiristes, notamment lorsqu'il écrit : « Il n'y a rien dans l'intelligence qui n'ait été d'abord dans les sens ; — si ce n'est l'intelligence elle-même. «
- 1re partie. — Commentaire de la première partie de la phrase : « Il n'y a rien dans l'intelligence qui n'ait été d'abord dans les sens. «
A. — C'est une formule traditionnelle de l'empirisme reprise, notamment, par Locke : a) exposé de cette théorie (table rase) ; b) justification par des arguments tirés de l'absence de principes rationnels chez les enfants, les idiots et les sauvages.
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- SUJET : Commenter ou discuter cette formule de Leibniz : Il n'y a rien dans l’Intelligence qui n’ait été d’abord dans les sens ; — si ce n’est l’intelligence elle même. PLAN.
- Commenter ou discuter cette formule de Leibniz : « Il n'y a rien dans l'intelligence qui n'ait été d'abord dans les sens ; — si ce n'est l'Intelligence elle-même. » ?
- Discutez cette formule : « Ce ne sont pas nos sens qui nous trompent; ce sont les jugements que nous formons d'après les idées qu'ils ne nous donnent pas ».
- « Par intuition, j'entends non pas la confiance flottante que donnent les sens, ni le jugement trompeur de l'imagination aux constructions mauvaises, mais le concept que l'intelligence pure et attentive forme avec tant de facilité et de distinction qu'il ne reste absolument aucun doute sur ce que nous comprenons. » Descartes, Règles pour la direction de l'esprit, 1701 (posthume). Commentez.
- « Or l'âme renferme l'être, la substance, l'un, le même, la cause, la perception, le raisonnement, et quantité d'autres notions, que les sens ne sauraient donner. » Leibniz, Nouveaux Essais sur l'entendement humain, 1704. Commentez.