Devoir de Philosophie

Commenter et discuter cette idée de Kant : « Assurer son propre bonheur est un devoir (au moins indirect); car le fait de ne pas être content de son état, de vivre pressé de nombreux soucis et au milieu de besoins non satisfaits pourrait devenir aisément une grande tentation d'enfreindre ses devoirs. » (Fondements de la Métaphysique des Moeurs). ?

Publié le 14/06/2009

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kant

Le texte proposé ne répond pas au problème classique : le bonheur est-il la fin générale de la conduite (problème résolu affirmativement par les eudémonistes et les utilitaristes). Kant prend pour base l'idée qu'il y a une notion de devoir, entièrement originale, et en laquelle se résume toute la morale. Mais il demande si le bonheur n'est pas une condition de l'exercice des devoirs et par là, indirectement objet de devoir. La discussion doit être faite d'abord d'un examen des conditions de l'honnêteté ou de l'action morale. Puis il faudra chercher si, le bonheur étant considéré, ainsi que le propose Kant, comme condition de devoir, il devient par là un devoir : ce qui nécessitera une analyse rapide de cette idée du devoir. On introduira le problème en définissant, suivant les remarques ci-dessus, la position de Kant. Plan. (Position du sujet). — Kant considère la notion de devoir comme la base de la morale, et il ne veut admettre comme fin aucune autre notion. Mais son rigorisme ne veut pas pour cela se représenter la vertu dans la sévérité des attitudes : le bonheur a son rôle ; il devrait intervenir pour créer une atmosphère favorable à l'exercice du devoir. « Assurer son bonheur, dit-il, est un devoir « et il en donne comme raison le danger pour la moralité d'inquiétudes excessives : « le fait de ne pas être content de son état, etc... « En fait, le bonheur vient-il donc en aide à la moralité ? Et si c'est exact, faut-il vraiment parler de devoir ?

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