Commenter cette pensée de Paul Fauconnet : « Les sociétés choisissent, pour leur appliquer des sanctions, certains êtres qui leur paraissent avoir une aptitude particulière à les subir ». PLAN.

« LA DISSERTATION PHILOSOPHIQUE, 2 b) l'enfant (ex.

à Athènes, jusqu'au v e siècle, on punit de mort les enfants d'un traître) e) le mort (ex.

: en Chine on dépèce le cadavre d'un par- ricide) d) la famille du coupable (ex.

vendetta) e) les animaux (ex.

: aux Indes, dans certaines tribus, on condamne, avant de le tuer, un tigre meurtrier) j) les choses (ex.

: destruction d'objets ayant aidé à un crime, ou ayant appartenu à un criminel).

e parue.

- Interprétation de ces faits.

A.

- L'intervention volontaire n'est pas indispensable pour que se déclanche la sanction; il peut y avoir rapport indirect.

B.

- Le crime est avant tout, sacrilège, violation d'un interdit religieux, d'un tabou.

La faute est un péché, une souillure, une impureté.

C.

- On peut participer au péché sans le vouloir, sans même le savoir.

D.

- Et on peut s'en purifier au moyen d'un bouc émis- saire, - l'animal remplaçant une victime expiatoire humaine immolée pour les péchés du groupe.

3e partie.

- Bien que nos idées sur le crime et la faute soient aujourd'hui fort différentes, la sanction subsiste tou- iows dans toutes nos sociétés 1 .

Comment interpréter ce fait ? A.

- Il ne s'agit plus de punir un sacrilège, une violation d'une loi divine.

B.

- Il ne s'agit plus même de réaliser l'absolue justice 2 .

C.

- La peine ne vise pas le passé, mais Layenir.

Il s'agit t.

Ph.

S.

et M., p.

322.

2.

Ph.

S.

et M., pp.

534-535.. »