Commenter cette opinion d'un penseur contemporain : « Croire n'est pas quelque chose de moins, mais quelque chose de plus que savoir. Celui qui croit ajoute le poids de tout son être à ce qu'il pense. » ?
Publié le 15/06/2009
Extrait du document
INTRO. — Habituellement, le verbe croire est employé au sens faible et marque un assentiment imparfait pouvant comporter, comme l'opinion, toutes sortes de degrés. Au contraire, on n'applique le verbe savoir qu'aux connaissances admises comme certaines. Lorsque, me fondant sur un vague bruit, je déclare : je crois qu'il pleut, j'ai bien conscience de hasarder une affirmation douteuse. Au contraire, lorsque, ouvrant la fenêtre, je sens les gouttes tomber sur ma main, je sais que je ne me trompais pas. Savoir semble donc dire plus que croire.
Un penseur contemporain a pris le contre-pied de cette conception : « Croire, dit-il, n'est pas quelque chose de moins, mais quelque chose de plus que savoir. Celui qui croit ajoute le poids de tout son être à ce qu'il pense. »
Comment devons-nous comprendre cette pensée ?
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