COMMENTAIRE SUR LOCKE: Second Traité du Gouvernement Civil : . Quelle est l’origine et la nécessité de la propriété ?
Publié le 02/01/2012
Extrait du document
«
permet de défini r la limite entre les biens communs et les biens individuels.
Dans un deuxième temps, Locke explique que la propriété, est un droit naturel
dépassant toute nécessité d’approbation de la société .
D’une part, Locke s’interroge sur l’origine du droit à la propriété.
Selon
lui l’acquisition d’un objet découle de l’action du corps sur l’objet.
D’autre part,
il met en valeur la nécessité de la propriété individuelle, qui permet à d’assurer
la pérennité de chacun.
A partir d’un exemple, Locke s’interroge sur la manière dont les hommes
acquièrent leurs propriétés.
Le personnage de son exemple devient il
propriétaires des fruits simplement pour les avoir amassé ? Son droit de
propriété sur cette nourriture commence-t-elle lorsqu’il prépare pour les manger
? En r éponse à ces interrogations, Locke développe l’idée que le droit à la
propriété se définit par l’action du corps sur l’objet.
Si en effet je suis
propriétaire de mon corps et de ses actions, lorsque j’applique les actions de
mon corps à un objet naturel, c elui-ci subit une transformation et la résultante de
cette transformation est un mélange entre ce qui relève de la matière de l’objet et
ce qui relève de la modification que je lui apporte.
En ce sens, la plus petite
modification possible que je puisse app orter à un objet, fait nécessairement de
moi son propriétaire et, la plus petite modification possible consiste déjà
simplement le ramasser, ce qui équivaut à une modification de l’ordre naturel.
En effet selon le philosophe, le seul moyen d’appropriation d’un objet semble
bien être le travail ou du moins l’action qu’exerce l’individu sur celui-ci.
Il est
bien nécessaire de définir le travail comme Locke l’entend, ce dernier peut donc
être la simple action de cueillir la pomme du pommier.
Cependant, c’est c ette
simple action qui suffirait à l’individu pour qu’il s’approprie cette pomme, « il
est clair que si le fait, qui vient le premier, de les avoir cueillies ne les a pas
rendus siennes, rien d’autre ne le pourrait.
».
Ainsi, c'est pour Locke le travail.
»
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