Commentaire sur le texte de la religion de Freud
Publié le 25/05/2021
Extrait du document
«
Dieu permet d’expliquer la création et l’origine du monde et la vie humaine.
La religion
propose des règles de vie morale et diffère totalement de la science, qui ne se prononce que
sur la question du vrai et du faux et non sur la question du bien et du mal.
D’après Freud, la
religion « fait la même chose que ce que la science tente avec ses propres moyens » (l.
6-7),
en effet, la religion se fie à la croyance, elle admet l’existence d’une vérité absolue alors que
la science ne s’intéresse qu’à l’aspect physique du monde.
Nous remarquons que la religion a
une vision plutôt spiritualiste alors que la science a une vision plutôt matérialiste.
En outre, la
science peut uniquement répondre aux questions grâce à la démonstration et à
l’expérimentation.
Freud montre que la science est plus limitée pour répondre à toutes les
questions de l’homme.
C’est ainsi qu’on peut affirmer que les objets métaphysiques ne
peuvent être exploités par la science contrairement à la religion.
Il y a deux façons de voir les
choses : la première se fait avec la foi, pour adhérer aux croyances présentées par la religion ;
la deuxième se fait par les sciences qui reposent sur des preuves.
Par conséquent, il existe
une véritable « rivalité » (l.
7).
D’une part, la religion correspond à l’application de dogmes
qu’il faut croire, elle est caractérisée d’irrationnelle.
D’autre part, la science consiste en la
construction du savoir, pour autant celle-ci est jugée rationnelle.
En fin de compte, elles sont
incompatibles, elles ne peuvent coexister, elles ne peuvent pas s’accorder.
Nous pouvons
conclure sur cette première partie du texte, que les deux domaines sont en opposition
puisque l’un fait appel à la foi et l’autre se focalise sur la vérité, la confirmation de la preuve
mathématique ou scientifique.
En d’autres termes, il apparaît que la religion ne peut pas
rivaliser avec la science sur le plan théorique.
Le deuxième rôle de la religion semble être un rôle de protection dans un contexte où
l’homme se sent rassuré, elle est influente « la plus grande partie de son influence » (l.8),
ceci correspond à la deuxième partie du texte qui commence de la ligne 8 et se termine à
la ligne 16.
En effet, cette protection se remarque grâce au verbe « apaise » (l.9) qui montre
son aspect apaisant, rassurant, qui procure des bienfaits aux hommes et assure les vertus
des hommes « les assure d’une bonne issue » (l.10).
Elle apaise les craintes et conçoit les
espoirs d’un être confronté à l’angoisse et à sa misère.
Il souligne ainsi les états émotionnels
dans la vie des hommes, par exemple l’exigence de vérité.
Voilà pourquoi les hommes
confondent ce qui est vrai ou juste avec ce qu’il leur est utile ou agréable de croire.
Là se
retrouve l’efficacité psychologique de toutes les religions.
Elles sont infiniment plus influentes
que la science.
Les hommes, en effet, sont des êtres sensibles ne poursuivant pas de manière
désintéressée la vérité et le bien.
En revanche, il dit que cette « consolation » atténue le
malheur, que ce malheur doit être quoiqu’il en soit infligé aux êtres humains car nous en
sommes la cause.
Ensuite, il caractérise la religion de cette manière : « la science ne peut
rivaliser avec elle » (l.11), l’analyse freudienne établit que de ce point de vue, la science ne
peut pas concurrencer la religion.
C’est-à-dire, que la religion serait plus forte dans ce
domaine (protection) que la science qui est basée que sur des preuves, du concret.
D’ailleurs,
la connaissance scientifique ne peut donner de telles satisfactions.
Le but de la science est la
découverte de la vérité et non un but psychologique et moral des hommes.
En outre, Freud
décrit par la suite une « puissante auxiliaire » (l.14), c’est-à-dire, une force secondaire qui est
plus qu’une aide dans ces dangers, ces dérangements de la vie auxquels sont exposés les
hommes.
Nous pouvons en déduire que cette « puissante auxiliaire » est la métaphysique
puisqu’à la suite du texte : « mais dans bien des situations, elle doit abandonner l’homme à.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- commentaire de texte sur l’extrait de Le Moi et le Ça, Sigmund Freud, 1923
- COMMENTAIRE DE TEXTE Études sur l’hystérie, Josef Breuer et Sigmund Freud
- Explication de texte de Freud et la religion: le désir humain de savoir
- Commentaire de texte: L'hypothese de l'incoscient, Freud
- Sigmun Freud : Explication de texte la religion et ses trois fonctions