commentaire Nietzsche : « Il ne nous reste aujourd’hui plus aucune compassion avec l’idée du « libre-arbitre »
Publié le 24/05/2022
Extrait du document
«
En philosophie, le pouvoir de la volonté est appelé libre-arbitre.
Ce
pouvoir rend l’être humain libre, et permet de le distinguer de
l’animal.
Dans ce propos, Nietzsche s’oppose à cette idée en se
posant la question : quel type d’homme a pu bien établir cette
notion.
Pour construire son propos, l’auteur cherche à comprendre
ce qu’est vraiment le libre-arbitre, son origine, ce qu’il implique.
En
ce sens, il s’agit donc pour lui d’analyser cette idée de libre-arbitre
pour pouvoir s’y opposer.
Nous verrons donc à travers cette analyse
que, selon Nietzsche, si l’on a cherché à considérer les hommes
comme libres, ce n’était que pour mieux les dominer ensuite en
inventant l’idée de faute: « les hommes ont été considérés comme
libres pour pouvoir être punis et jugés ».
Cette idée tend à montrer
que l’affirmation de la liberté n’a pour seule finalité que la
recherche d’une culpabilité et que la perte de l’innocence de
l’homme.
Cela nous permettra de comprendre enfin que, pour lui,
la conscience morale s’enracine dans l’instinct de l’homme et de
tout ce qu’il est susceptible de faire : « toute action devrait être
regardée comme voulue ».
Nous étudierons donc ce texte selon son articulation naturelle.
Dans un premier temps, nous verrons que l’auteur commence
directement son analyse en critiquant le libre-arbitre.
(l.1)
Puis, dans un second temps, nous verrons qu’il s’intéresse au but
de cette idée, ainsi que son origine.
(l.2 à 16)
Enfin, nous verrons qu’il conclut son propos en donnant sa propre
définition de la liberté.
(l.16 à 18)
Tout d’abord, Nietzsche débute son propos en refusant cette idée
de libre-arbitre : « Il ne nous reste aujourd’hui plus aucune
compassion avec l’idée du « libre-arbitre ».
Pour comprendre le
refus de Nietzsche à cette idée, commençons d’abord par définir
cette notion.
Pour expliquer cette notion, on va prendre l’exemple
d’une chaîne de domino.
Dans cet exemple, le libre-arbitre est
représenté par le doigt qui a le choix de pousser, ou non le domino..
»
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