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Commentaire histoire de la philosophie ancienne 2

Publié le 28/03/2015

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Nous sommes en présence d'un extrait de Contre les professeurs de Sextus Empiricus. Auteur sceptique, il s'oppose de façon général au dogmatisme de toute sorte mais également au scepticisme de la nouvelle academie. Au travers de ce passsage, l'auteur traite du critère de vérité de la représentation compréhensive. En effet, la représentation compréhensive, cognitive ou kataleptiké sont 3 termes ayant le même sens. Cette représentation est une empreinte, évidente, dans l'âme, représentant un objet hors de soi. Dans un premier temps, nous allons proposer une reflection autour de l'idée de représentation compréhensive comme critère de vérité, en tachant de comprendre ce que Sextus Empiricus entend par représentation compréhensive "qui ne rencontre aucun obstacle". Dans un second temps, nous tacherons de comprend le lien créé entre la notion de représentation et nos facultés sensorielle. "Alors que les plus anciens stoïciens disent que la représentation compréhensive est le critère de la vérité, (d'autres stoïciens) ajoutent celle qui ne rencontre aucun obstacle." Cet extrait commence ainsi sur la thèse stoïcienne de la représentation compréhensive ou "Katalepsis" comme critère de vérité. En effet, bien que de...
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« comme un garde fou face à tout ce qui peux s'imposer  à l'esprit comme verit é ou r éalit é.

  "Cette   repr ésentation   qui   est   évidente   est   frappante,   nous   saisit   en   quelque   sorte   au   cheveux, disent­ils, et nous tire notre assentiment, sans avoir besoin de rien d'autre pour   se   pr ésenter   comme   telle   ou   indiquer   sa   diff érence   par   rapport   au   autres".

  Sextus   Empiricus   cite   de   nouveau   les   sto ïciens,   rapportant   leur   d éfinition   de   la   repr ésentation   compr éhensive,   plus   pr ésicement   la   notion   d' évidence   contenu   dans   la   repr ésentation   compr éhensive.

  Ce   passage   nous   apporte   aussi   une   lumi ère   sur   le   m échanisme   qu'il   existe   entre   repr ésentation   et   assentiment.

  En   effet   il   existe   diff érent   type   de   repr ésentation,   la   repr ésentation   compr éhensive   etant   la   plus   "pure".

  D'autre   repr ésentation   sont  obsure,  ou  tout   simplement  érron é  et   notre   assentiment   ne   doit  pas   etre automatique. Pour les sto ïciens, la repr ésentation compr éhensive a cela de particulier   qu'elle "nous saisit en quelque sorte au cheveux". On ne peux y refuser son assentiment.

  "C'est pourquoi  tout homme, quand il  s'efforce de saisir quelque chose avec exactitude,   montre qu'il se met spontan ément  à la recherche d'une telle repr ésentation". La katalepsis   a   valeur   de   v érité,   tout   homme   s'efforcera   de   rechercher   une   telle   repr ésentation,   et   la   prendra pour vrai, tant que la raison ne s'y opposera pas.  Dans la  seconde  partie  de ce commentaire  de texte, nous  nous  intereresserons au r ôle   que   donne   Sextus   Empiricus   à  nos   facult és   sensorielles   dans   ce   m échanisme   de   repr ésentation.

  Pour   cela,   il   d ébute   par   un   exemple   :   "dans   le   cas   des   choses   visibles,   quand   la   repr ésentation   qu'il   re çoit   de   l'objet   est   indistincte.

  Il   tend   son   regard,   il   s'approche de l'objet visible pour  éviter  à tout prix de se tromper; il se frotte les yeux, bref   il fait tout pour finir par avoir une repr ésentation claire et frappante de l'objet sur lequel il   veut   porter   un   jugement,   montrant   par   l à  la   confiance   qu'on   peut   mettre   dans   la   repr ésentation   repose   l à­dessus."   En   effet,   le   champ   lexical   de   la   vision   est   sans   é quivoque,   nous   avons   une   ébauche   de   lien   entre   facult é  sensorielle   et   repr ésentation.

  Pour   atteindre   une   repr ésentation   compr éhensive,   l'individu   de   l'exemple   doit   uttiliser   avant   toute   choses   ces   sens   pour   parvenir   a   saisir   l'objet   qu'il   d ésir   saisir.

  Ainsi   "la   confiance   qu'on   peut   mettre   dans   la   repr ésentation   repose"   sur   les   sens.

  En   effet,   pour   qu'il   se   passe   quelque   chose   dans   l' âme,   il   faut   qu'avant   toute   choses   nos   recepteurs   naturelles   permettent   de   saisir   ce   que   nous   voulons   repr ésenter.

  "De   plus,   il   est   impossible d' énoncer la th èse contraire : celui qui  refuse d'estimer que la repr ésentation   soit crit ère est dans cet  état d'esprit en vertu de l'existence d'une autre repr ésentation, et   ainsi,   il   renforce   in évitablement   la   th èse   que   la   repr ésentation   est   crit ère."   Il   faut   comprendre   ici   que   si   il   est   possible   d'avoir   deux   repr ésentation   diff érente   de   la   m ême  . »

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