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Commentaire d’un extrait de la Psychologie de la vie quotidienne de Freud

Publié le 03/03/2020

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Commentaire d’un extrait de la Psychologie de la vie quotidienne de Freud

 

L’Homme s’est souvent se demandé parmi ses questions existentielles si nos actes, et donc nos décisions étaient commandées par une volonté totalement libre ou si ils étaient déterminés par notre culture ou bien même notre condition. Dans cet extrait du livre philosophique Psychologie de la vie quotidienne, Freud, l’auteur, y défend la thèse qu’il existe un déterminisme psychique, en somme contraire à celle de l’existence d’un libre-arbitre. En effet dans cet extrait nous pouvons remarquer que Freud, en nous incluant dans sa démonstration, nous explique sa thèse sur le schéma d’un plan dialectique, répondant au problème philosophe étant l’Homme décide-t-il librement de chaque décision de sa vie ou est-il soumis à un déterminisme psychique ? En suivant le plan instauré par l’auteur, nous allons voir dans un premier temps comment le philosophe confronte sa thèse et son antithèse en leur trouvant à toutes deux une explication plus ou moins rationnelle, puis nous verrons dans un second temps la morale et l’apprentissage instruit à l’issue de ce développement.

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« sentiments, cela voudrait dire que si l’on avait des preuves contre votre thèse , c’est -à-dire discréditant vos arguments, vous seriez désormais convaincu du contraire.

Nous pouvons noter que l’auteur insiste sur sa vision de cette notion par l’utilisation de ce terme en l e reprenant quatre fois dans le texte.

Mais nous pouvons également remarquer que le terme « intime » associé à cette conviction implique alors quelque chose de personnel voire subjectif à chacun, ce qui contraste en parti avec la généralité faite en début de phrase de par la formulation « beaucoup de personnes ».

Puis dans la seconde phrase, l’auteur développe son opposition en nous parlant d’un refus d’inclination, ce qui pourrait suggérer que l’antithèse, c’est -à-dire les personnes croyant au libre -arbitre auraient peur de croire à la thèse , donc au déterminisme psychique .

Il nous suggère en effet, que la conviction du libre arbitre refuse de se soumettre à la possibilité d’un déterminisme quel qu’il soit.

En effet, cela serait alors admettre la perte du contrôle de notre propre vie. Puis, Freud continue sa confrontation en opposant cette fois -ci, les « sentiments » et la « raison ».

En repartant d’une généralité « comme tous les sentiments normaux », il va nous faire croire qu’il va développer son antithèse en lui donnant une explication logique presque scientifique mais ce n’est finalement que pour me ttre en valeur sa thèse.

Effectivement pour la première et unique fois du texte , le philosophe ne va pas nous inclure dans son opinion en employant l a première personne du singulier « je » et non la troisième personne du singulier « on » comme il a coutume de le faire .

Il va alors nous faire part de ses constatations et nous dire que l’antithèse, le libre -arbitre, « ne se manifeste pas dans les grandes occasions » mais il enchaine en développant sa thèse , en la théorisant puis en nous montrant des exemples verbaux de phrases typique auquel le lecteur peut facilement s’identifier et se projeter dans la situation.

Nous pouvons néanmoins remarquer que, bien que l’auteur avai s déjà employé le mot « sentiment » pour parler de la peur de s personnes croyant au libr e-arbitre , à envisager la possibilité d’un déterminisme psychique , il emploie ici le verbe « éprouver » ainsi que le nom « sentiment » pour parler de sa thèse, deux mots qui se rapporte nt au champ lexical de la subjectivité .

Pourtant, juste avant , l’auteur avait admi t que son antithèse devait forcément « être justifiée par certaines raisons », les mots justifier et raison appartenant eux au champ lexical de la rationalité , de l’objectivité ou encore de la science .

Nous pouvons alors remarquer que tout au lo ng du texte, il y a une opposition entre les sentiments et la raison et donc un raisonnement subjectif ou scientifique car ajouté à. »

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