Commentaire du texte de Rousseau: chapitre II du livre 1 du Contrat social
Publié le 29/04/2011
Extrait du document
Introduction :
Cet extrait du chapitre II du livre 1 du Contrat social permet de présenter de manière assez simple l’opposition entre la sphère de la justice et de la loi et celle de la force, entre le droit et le fait. Le passage de l’état de nature à l’état civil produit dans l’homme un changement très remarquable, en substituant dans sa conduite la justice à l’instinct, et donnant à ses actions la moralité qui leur manquait auparavant. L’homme qui jusque là n’avait regardé que lui-même, se voit forcé d’agir sur d’autres principes, et de consulter sa raison avant d’écouter ses penchants. Rousseau explore ce qu’on appelle communément le droit du plus fort. Il invite son lecteur à se demander ce que vaut le droit du plus fort en tant que source de légitimité politique. Le premier paragraphe va montrer que l’ordre de la puissance physique n’est pas l’ordre du devoir. Le deuxième paragraphe va procéder à un raisonnement par l’absurde pour montrer que le droit ne peut être uni à la force en tant que droit fondé sur la force. Le troisième paragraphe va interpréter la parole ambiguë de Saint Paul qui semble appeler à obéir aux puissances autrement dit à légitimer par la religion le pouvoir du plus fort.
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