Commentaire du texte Anna O. (étude sur l'histérie) écrit par Freud et Breuer

« début du commentaire, nous mentionnons des états anormaux du conscient, d’un souvenir impossible à remémorerou encore d’états hypnoïdes, qui ne sont d’autre que l’inconscient.

A l’époque, Sigmund Freud n’avait pas encoredéfini et expérimenté ce sujet qui le rendra célèbre.

Par conséquent, lorsque l’évènement se produit, le maladerefoule ses émotions, ses souvenirs dans l’inconscient.

Il croit ainsi les avoir oublié.

Pourtant lorsque son médecinutilise l’hypnose avec lui, comme l’a fait Breuer avec Anna O., il va chercher à travers son inconscient les souvenirsde l’époque où le symptôme est apparu pour la première, puis petit à petit faire remonter vers le conscientl’évènement traumatique.

Il faut savoir quand les souvenirs réapparaissent dans le conscient, ils ont gardés leurpleine valeur émotionnelle.

La guérison se fait alors instantanément, et l’individu recouvre toutes ses capacitésphysiques et intellectuelles, sans que jamais, aucun symptôme ne réapparaisse.

On peut dire que l’hypnose fait subirune réaction et une connexion associative au souvenir pour qu’il ne soit plus capable des provoquer quoi que cesoit.

D’après l’auteur, l’hypnose est aussi considérée comme une « hystérie artificielle » ; ce qui prouve que seulel’hypnose peut pénétrer dans l’inconscient d’une personne. En réalité, l’hystérie résulte du fait que l’inconscient prenne le dessus sur la conscience.

Tout d’abord, celas’explique avec les observations de Breuer sur Anna O., quand il décrit la patiente avec deux états différents, l’unquand elle est normale (conscience) et l’autre quand elle a des sot d’humeur, qu’elle devient agressive…(Inconscient).

Elle se dit elle-même avoir « deux moi ».

Freud préfère utiliser le terme de « double conscience ».Mais cela s’explique aussi par le fait que le traumatisme n’agit pas comme un moteur provocateur qui déclencheraitle symptôme, mais plutôt qu’il joue un rôle actif ; le souvenir d’un traumatisme agit à la manière d’un « corpsétranger ».

Ce qui signifie que comme le souvenir ne se situe pas dans le conscient mais dans l’inconscient, quand ilremonte en surface, l’individu ne le reconnaît pas.

Par la même occasion, le malade se voit vivre sans pouvoirreprendre le contrôle de soi-même.

Ainsi, on en comprend que lors de crise d’hystérie aiguë, l’inconscient gouvernetout le conscient, toute l’existence du patient qui ne pourra pas réagir et empêcher ce qui va se passer parl’intermédiaire de son corps.

C’est exactement la même chose lors de symptômes hystériques permanents,l’inconscient s’infiltre dans le sujet pour dominer sa conscience. Pour guérir Bertha Pappenheim, Breuer va explorer son inconscient pendant dix-huit mois durant, elle lui raconteainsi ses hallucinations qu’elle a eues durant la journée.

Après chaque séance, la jeune fille se sentait gaie, à sonaise, soulagée.

Elle donne un nom à cette thérapie : la « talking cure ».

La parole permet d’avoir une narration «dépuratoire » à la patiente.

Elle peut ainsi se libérer, par la suggestion de l’hypnose, de ce qu’elle ressent, ce qu’ellepense, sans qu’on puisse la prendre pour une folle.

Elle peut s’exprimer, ce qui est la clé de la guérison de l’hystérie; car si elle avait pu, lorsqu’elle était au chevet de son père, laisser aller ses sentiments, la maladie n’aurait pas eulieu. En conclusion, l’hystérie est une maladie causée par un phénomène traumatisant qui n’a pas pu être expriméémotionnellement.

Les souvenirs de cet incident se trouvent donc refoulés dans l’inconscient et vont s’exprimer pardes formes différentes en lien avec ce qui s’est passé.

Le seul moyen de pouvoir guérir cela est l’hypnose, forme desommeil artificiel par suggestion, qui permet d’explorer l’inconscient.

L’hypnose est donc la révélation de cet ouvragecomposé de Communication préliminaire et des observations du docteur Breuer sur sa patiente Anna O.

On peut direque Freud a réussi à déterminer une « structure hystérique de la personnalité » et qu’il montre que cette maladiepsychique nait d’une confrontation permanente entre les souvenirs refoulés et la réalité.. »