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Commentaire du chapitre III, De la liberté, de John Stuart Mill

Publié le 12/02/2012

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     « L’excentricité et la force de caractère marchent toujours de pair…Ce qui marque bien le principal danger de notre époque, c’est de voir si peu d’hommes oser être excentriques. « Mill critique ici la société puritaine et vertueuse dans laquelle il vit. Une société pour qui l’expression des pulsions et des plaisirs est inconcevable. Ces émotions sont par elle montrées comme mauvaises et représentent une forme de perversion. Afin que l’honneur de cette société ne soit pas entaché, il est indispensable de se conformer à certaines coutumes, celle alors en question étant de devoir contrôler et endormir ses désirs. En effet, ces manques sont perçus de façon négative, à l’instar des impulsions qui sont des volontés soudaines. C’est justement la thèse que réfute Mill dans son ouvrage De la liberté (1859). Pour lui, il faut au contraire « cultiver « nos émotions passionnelles qu’il juge bonnes. Il lutte contre ce conformisme sociétaire qui empêche les individus de s’affirmer tels qu’ils sont. Le problème réside également dans le fait que les désirs sont pour la plupart identiques à ceux des voisins ; ...

« Nous voyons dans cette première partie que l’auteur soulève le problème du conformisme et y donne son opinion.

Mill admet qu’on peut suivre une coutume sociétaire à condition que ce soit fait de manière intelligente et réfléchie.

(lignes 1 à 3) Ne doit pas être fait par dépit ou imitations ; l es désirs doivent émaner de la personne .

Exemple de l’intelligence : « il vaut mieux suivre intelligemment la coutume (…) que de s’y conformer aveuglément et mécaniquement.

» (l 2 et 3) Mill admet ici le fait qu’il est préférable de développer son intelligence comme l’ensemble des personnes dans la mesure où cela est fait après réflexion et personnellement.

L’Homme à des difficultés à reproduire le même schéma lorsqu’il s’agit de ses désirs et impulsions .

(lignes 3 à 5) Problème : il croit bon de partager les mêmes désirs qu’autrui afin d’être dans la « norme » « norme » et de ne pas être critiqué voire rejeté par ses semblables.

B bbbbbbbVision de l’auteur : les désirs doivent l ui appartenir ; il ne faut pas qu’il les étouffe bbbbbbbbMalgré un degré élevé des désirs et impulsions, elles ne sont pas forcément bbbbbbbbnuisibles Transition : Après que l’auteur nous ai montré qu’il fallait assumer ses désirs et impulsions, nous verrons que ces sensations sont condamnées à tort.

Dans un second temps, Mill soutient le fait qu’avoir des désirs et impulsions est tout à fait normal et qu’ils ne sont pas mauvais pour l’individu.

Ces sentiments font partie des caractères inaliénables qui forment l’être humain (« au même titre que les croyances et les contraintes ») (lignes 5 à 7) Problème : les gens n’assument pas la part d’excitation, présente en eux, qui bbbbbbbb pourtant leur est propre.

Vision de l’auteur : Mill pense qu’il est dans la nature de l’homme de ressentir bbbbbbbbces différentes sensations et qu’il ne doit en aucun cas être blâmé de les ressentir.. »

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