Commentaire De Texte Sur Le Dom Juan De Molière, Acte V, Scènes 5 Et 6
Publié le 21/12/2012
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Par ailleurs, Dom Juan viole trois des dix commandements transmis à Moïse par Dieu sur le mont du
Sinaï dans l’Ancien : « Tu ne tueras point. Tu ne commettras point d’adultère. Tu ne convoiteras pas la
maison de ton prochain, ni sa femme, ni ses serviteurs, ni ses animaux, ni rien qui lui appartienne. « Dieu
avait également dit lors de la mise ne place de ses commandements « Tu donneras vie pour vie, oeil pour
oeil, dent pour dent, brûlure pour brûlure, blessure pour blessure. « Donc, on peut penser que pour toutes
les blessures que Dom Juan a commises la brûlure n’est autre que la punition divine l.24.
Le péché qui va le mener à sa mort va être celui de l’orgueil, il méprise le Tout Puissant en ignorant les
avertissements donnés tantôt dans la scène 5 avec la femme voilée, tantôt dans la scène 6 avec
la statue de pierre. Le refus de se faire pardonner de tous ses péchés l’envoie bruler en enfer sans
bénéficier de la miséricorde de Dieu. Dans le dénouement, les flammes de l’enfer le consument ; le
foudroiement est le châtiment que l’on retrouve également dans la mythologie grecque : Zeus le dieu des
dieux de l’Olympe refuse qu’on ose lui tenir tête et Dieu, dans la religion chrétienne, condamne le péché
d’orgueil.
«
changé.
Sganarelle croit en Dieu et craint la fureur divine si Dom Juan ne se repent pas.
On peut affirmer que
Sganarelle craint son maître : « la crainte en moi fait l’office du zèle ».
Par exemple, dans la scène 4 de
l’acte II avec les paysannes : « mon maître est un fourbe ; il n’a dessein que de vous abuser, et en bien
abusé d’autres ; c’est l’épouseur du genre humain, et … ».
En effet, il se ravise lorsqu’il voit Dom Juan
revenir : il craint les représailles.
Il remplit ses fonctions de domestique et même plus, il entretient une relation de confident et est la seule
personne toujours à ses côtés : il est en quelque sorte sa conscience.
Le valet éprouve une profonde
admiration pour l’audace et le pouvoir rhétorique de son maître : « Ah quel homme ! Quel homme ! »
(après la visite de Dom Juan chez son père).
Cependant,
dans la dernière scène Sganarelle est triste mais ce qui importe le plus à ses yeux, ce sont ses gages
non payés : « Ah ! mes gages ! mes gages ! » l.14 de la scène 6 de l’acte V.
Sganarelle est d'autre part,
en tant que valet de comédie (un artefact propre à la comédie), l'intercesseur du public, c'est-à-dire un
intermédiaire entre le public et le personnage de Dom Juan.
Sganarelle a sans cesse tenté de faire
comprendre à son maitre que jouer avec la colère de Dieu en commettant les péchés capitaux le mènerait
à sa perte.
Dans un second temps, dans la scène 5 de l’acte V, le spectre, personnage qui ouvre la scène propose
à Dom Juan de se repentir afin d’être pardonné de tous ses péchés commis de son vivant.
Il a la
possibilité de « pouvoir profiter de la miséricorde du Ciel » l.2, en revanche, s’il n’avoue pas ses torts sa
perte sera « résolue » l.3.
Le mot « résolue » peut laisser penser que la seule vraie solution pour purifier
Dom Juan serait de l’envoyer bruler en enfer.
Tout au long de sa vie, notre séducteur a sans cesse céder
à l’envie des femmes et a voulu prendre en main son libre arbitre afin de vivre sa vie comme il la
souhaitait.
Il collectionne les conquêtes amoureuses, chaque femme séduite est une réussite.
Cependant,
l’envie
ou la convoitise est un des péchés capitaux auquel Dom Juan abuse.
On le voit par ailleurs avec
l’énumération (ou amplification) de Sganarelle l.28 à 31 lorsqu’il dénonce toutes les fautes que son maitre
a commises: « Ciel offensé, lois violées, filles séduites […] maris poussés à bout ».
De plus, l’autre péché
qu’il a aussi commis est celui de la luxure lorsqu’il séduisait et copulait avec des femmes mariées l.31 «
maris poussés à bout ».
Par ailleurs, Dom Juan viole trois des dix commandements transmis à Moïse par Dieu sur le mont du
Sinaï dans l’Ancien : « Tu ne tueras point.
Tu ne commettras point d’adultère.
Tu ne convoiteras pas la
maison de ton prochain, ni sa femme, ni ses serviteurs, ni ses animaux, ni rien qui lui appartienne.
» Dieu
avait également dit lors de la mise ne place de ses commandements « Tu donneras vie pour vie, œil pour
œil, dent pour dent, brûlure pour brûlure, blessure pour blessure.
» Donc, on peut penser que pour toutes
les blessures que Dom Juan a commises la brûlure n’est autre que la punition divine l.24.
Le péché qui va le mener à sa mort va être celui de l’orgueil, il méprise le Tout Puissant en ignorant les
avertissements donnés tantôt dans la scène 5 avec la femme voilée, tantôt dans la scène 6 avec
la statue de pierre.
Le refus de se faire pardonner de tous ses péchés l’envoie bruler en enfer sans
bénéficier de la miséricorde de Dieu.
Dans le dénouement, les flammes de l’enfer le consument ; le
foudroiement est le châtiment que l’on retrouve également dans la mythologie grecque : Zeus le dieu des
dieux de l’Olympe refuse qu’on ose lui tenir tête et Dieu, dans la religion chrétienne, condamne le péché
d’orgueil.
La fin de la pièce est bien plus qu’un simple dénouement, elle met en évidence le vrai sens de l’œuvre
qui ne cesse de converger vers ce rendez-vous, la confrontation entre Dom Juan et la statue du.
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