Devoir de Philosophie

Commentaire de Texte HUME

Publié le 01/05/2013

Extrait du document

hume
Dans le texte du 18ème siècle extrait du Traité de la Nature Humaine, David Hume se met à la recherche de  la « source des religions « (l.20). Il en cherche ses origines et ses fondements. Afin de faire ressortir la logique générale, le texte peut être découpé en trois parties : -De la ligne 1 à la ligne 6, le philosophe développe sa thèse se concentrant sur la religion monothéiste et ses fondements. Il montre que si les hommes observent la Nature, ils ne peuvent que penser que l’univers est l’ouvrage d’un seul et même être. -De la ligne 7 à 16, Hume tente à l’inverse de montrer l’origine de la religion polythéiste. Il montre que des événements de la vie humaine conduisent à croire en plusieurs Divinités. -De la ligne 17 à la ligne 21, Hume conclu qu’aucune religion n’a puisé ses sources dans la Nature mais que les hommes et leurs pensées sont à la base des religions.          L’enjeu de ce texte est donc, en mettant en évidence l’existence de plusieurs religions et de plusieurs Dieux, de trouver la source de ces religions.   Dans un premier temps, Hume fait l’hypothèse que l’unité de la nature conduit naturellement à lui attribuer un auteur unique. La première phrase dit que si les hommes avaient contemplé la nature et ainsi possédé la connaissance d’un « pouvoir supérieur « (l.1à2), ils auraient vu, en constatant les œuvres parfaitement proportionnées et créées par la Nature, ...
hume

« quelque soit l'Océan...

Cette uniformité conduit donc l'homme à reconnaître un unique auteur : la conception de l'univers avec plusieurs auteurs avec les mêmes attributs et la même action ne pourrait que rendre la création de l'univers trop complexe.

Cette uniformité a conduit les  religions monothéistes à penser que la création de l'univers n'a pu se faire uniquement que par un seul être, car on pourrait penser que si c'eût été « l'ouvrage de plusieurs » (l.6), de plusieurs divinités, la création de l'univers aurait été trop complexe et créée avec trop de contradictions.

Pour Hume, la perfection et la proportionnalité auraient donc amené les hommes à s'orienter vers une religion monothéiste. Ces religions se basent donc sur des observations, des fondements objectifs, et raisonnés, alors que d'autres religions se basent sur des fondements subjectifs, alimentés par les craintes et espérances des hommes.

Ces religions considèrent que la création de l'univers a été faite par plusieurs divinités possédant le pouvoir supérieur. C'est dans cette deuxième partie qu'Hume aborde les religions polythéistes.

Toujours en émettant une hypothèse, il nous dit donc, que « si » on observe non pas les oeuvres de la nature, ses cycles et ses ordres réguliers, mais « les évènements de la vie humaine » (l.8), on constate qu'il existe de nombreuses « contrariétés » et une grande « diversité » (l.9).

Par conséquent, si l'on se réfère à la partie précédente qui montre que l'univers créé par un même être serait d'une perfection, il ne peut donc être le fruit d'une seule et même personne.

Hume annonce ainsi que c'est cette « contrariété » de l'univers qui conduit « nécessairement » au polythéisme (l.10).

Religion ancienne, le polythéisme est le produit immédiat de la nature humaine.

Les premiers hommes, en effet, ne se posent pas la question de la cause première, et ne peuvent concevoir l'idée d'un Dieu unique.

Ce qu'ils conçoivent en premier, c'est ce qui se trouve immédiatement devant eux, à savoir les forces de la nature comme par exemple le vent, la moisson, la mer...

Ils imaginent les évènements de leur vie commandés par une force supérieure.

Par l'effet de leur imagination, cette force devient ensuite à leurs yeux une divinité.

Ils l'anthropomorphisent, lui accordent des passions, des volitions, une volonté comparable à celle d'un homme et tenter de leur plaire.

Mais puisque aucune force de la nature ne triomphe véritablement, et que les évènements de la vie sont synonymes de variétés et de contrariété, les hommes doivent admettre que ces divinités sont plusieurs et qu'elles se s'affrontent et se battent parfois entre elles.

C'est ce qui conduit l'auteur à. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles