Commentaire de Texte HUME
Publié le 01/05/2013
Extrait du document
«
quelque soit l'Océan...
Cette uniformité conduit donc l'homme à reconnaître un unique auteur : la conception de
l'univers avec plusieurs auteurs avec les mêmes attributs et la même action ne pourrait que rendre la création
de l'univers trop complexe.
Cette uniformité a conduit les religions monothéistes à penser que la création de
l'univers n'a pu se faire uniquement que par un seul être, car on pourrait penser que si c'eût été « l'ouvrage de
plusieurs » (l.6), de plusieurs divinités, la création de l'univers aurait été trop complexe et créée avec trop de
contradictions.
Pour Hume, la perfection et la proportionnalité auraient donc amené les hommes à s'orienter
vers une religion monothéiste.
Ces religions se basent donc sur des observations, des fondements objectifs, et raisonnés, alors que d'autres
religions se basent sur des fondements subjectifs, alimentés par les craintes et espérances des hommes.
Ces
religions considèrent que la création de l'univers a été faite par plusieurs divinités possédant le pouvoir
supérieur.
C'est dans cette deuxième partie qu'Hume aborde les religions polythéistes.
Toujours en émettant une
hypothèse, il nous dit donc, que « si » on observe non pas les oeuvres de la nature, ses cycles et ses ordres
réguliers, mais « les évènements de la vie humaine » (l.8), on constate qu'il existe de nombreuses
« contrariétés » et une grande « diversité » (l.9).
Par conséquent, si l'on se réfère à la partie précédente qui
montre que l'univers créé par un même être serait d'une perfection, il ne peut donc être le fruit d'une seule et
même personne.
Hume annonce ainsi que c'est cette « contrariété » de l'univers qui conduit « nécessairement »
au polythéisme (l.10).
Religion ancienne, le polythéisme est le produit immédiat de la nature humaine.
Les
premiers hommes, en effet, ne se posent pas la question de la cause première, et ne peuvent concevoir l'idée
d'un Dieu unique.
Ce qu'ils conçoivent en premier, c'est ce qui se trouve immédiatement devant eux, à savoir
les forces de la nature comme par exemple le vent, la moisson, la mer...
Ils imaginent les évènements de leur
vie commandés par une force supérieure.
Par l'effet de leur imagination, cette force devient ensuite à leurs yeux
une divinité.
Ils l'anthropomorphisent, lui accordent des passions, des volitions, une volonté comparable à celle
d'un homme et tenter de leur plaire.
Mais puisque aucune force de la nature ne triomphe véritablement, et que
les évènements de la vie sont synonymes de variétés et de contrariété, les hommes doivent admettre que ces
divinités sont plusieurs et qu'elles se s'affrontent et se battent parfois entre elles.
C'est ce qui conduit l'auteur à.
»
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