Commentaire de texte : Extrait « Principes de la Philosophie » RENE DESCARTES
Publié le 29/12/2020
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Rania LAACHIR TSTMG1 Commentaire de texte : Extrait « Principes de la Philosophie » Le texte soumis à notre analyse est celui du philosophe RENE DESCARTES ; Il est extrait de l'ouvrage intitulé « Principes de la Philosophie » paru en 1644, le thème général de ce texte est l'erreur, Descartes nous expose l'erreur sous des apparences et des motifs différents qui au final nous laisse à penser que nous avons raison alors que nous somme parfois dans l'erreur. Dans son extrait Descartes défend la thèse qu'il ne cautionne pas l'erreur en raison de l'ignorance, selon lui l'erreur commise par l'être humain est intentionnel car nul ne souhaite s'égarer. A l'évidence et de façon concrète l'erreur existe bien. Descarte répond à la question suivante : Peut-on commettre des erreurs de façon volontaire sans que cela sois prémédité ? Dans son texte Descarte décrit tout d'abords l'erreur en rapport avec une volonté certaine de vouloir la commettre, ensuite il répond à la volonté intentionnelle de se mettre dans l'erreur ce qui est complètement stupide et enfin il termine son texte par une ultime explication qui indiquerait que l'erreur est commise par le fait d'être persuader de détenir une vérité absolue et profonde qui viendrait entretenir notre manque de connaissances. Dans un premier temps nous verrons que l’erreur peut-être issu d’un acte volontaire et délibéré sans volonté de nuire et aussi stupide que cela puisse paraître dans ce cas précis l’erreur sera justifié soit par notre environnement ou notre éducation. Dans un second temps nous verrons que l’erreur est une institution universelle d’apprentissage enfin nous constaterons que l’erreur peut tout simplement être commise par inadvertance dû à un manque de moyen ou phénomène lié à la tradition, la culture ou la religion. Dans ce premier paragraphe on vois que ce qui est une erreur pour l’un ne l’est pas forcément pour l’autre, dans l’extrait de RENE DESCARTES L2- 3&nb...
«
Ici nous voyons que L’environnement joue un rôle essentiel dans nos jugements et parfois il conduit
à l’erreur, en effet lorsque DESCARTES à la L6-8 écrit « Car encore qu’il n’y ait personne qui
veuillent expressément se méprendre, il ne s’en trouve presque pas un qui ne veuille donner
son consentement à des choses qu’il ne connaît pas distinctement » , ici DESCARTES souligne
l’impact énorme que notre environnement peut influencer sur notre jugement et ainsi nous mettre en
erreur et ce de façon tout à fait légitime, prenons l’exemple des réseaux sociaux ou des moyens de
communication, à partir du moment ou ça passe à la télé ou bien que nous avons lu une chose sur
internet nous sommes persuadés de la véracité des éléments.
Ensuite nous véhiculons ces idées ou informations sans en avoir forcément vérifié l’exactitude, bien
souvent malgré notre volonté inconsciente d’être dans l’erreur nous nous efforçons d’appuyer nos
arguments sur l’exactitude de l’information sans se remettre en question et loin de s’imaginer que
nous sommes dans l’erreur nous argumenterons nos déclarations par des explications infondés que
nous aurons bien évidemment encore trouvé dans notre environnement et qui viendront appuyer la
véracité de nos propos.
Ace moment là nous serons complètement aveuglé par ce que nous lirons ou par ce que nous
entendrons comme le dit DESCARTES à la L8-9 « et même il arrive souvent que c’est le désir de
connaître la vérité qui fait que ceux qui ne savent pas l’ordre qu’il faut tenir qu’il faut tenir
pour la rechercher manquent de la trouver et se trompent », mais également inconscient d’être
dans l’erreur.
Nombreux sont les éléments qui nous conditionnent et qui ne nous font pas prendre conscience que
nous sommes dans l’erreur, l’institution en est un bel exemple.
On peut le constater chez l’enfant qui dés sa scolarisation ou sa mise en collectivité prend pour
parole d’évangile tout ce que peut déclarer son professeur ou son éducateur, car c’est le maître qui
l’a dit donc c’est vrai L9 « et à prendre des choses pour vraies, desquelles ils n’ont pas assez de
connaissances » , bien qu’il ait été élevé dans un certain environnement avec certaines vérités
l’enfant peut-être amener a notifier l’erreur dans certaines situation ce qui peut ouvrir à un certains
débat encore une fois contredit par la connaissance de son interlocuteur.
Tout au long de son instruction l’enfant qui deviendra par la suite un adulte sera amené a justifier
des situations ou des vérités par les connaissances qui lui seront transmises par son environnement
familiale ou personnel opposé à des réalités auxquelles il se verra confronté, selon DESCARTES à
L9 « à cause qu’il les incite à précipiter leur jugement, et à prendre des choses pour vraies ».
Nos parents ont eux mêmes reçu une instruction qui leur fera penser qu’ils ne sont pas dans l’erreur
mais la mise à jour des informations et l’évolution des données dues à la progression de la
technologie et à la recherche seront parfois en contradiction avec le moment T ou ils partageront
leur point de vue, et ce sera cette absence de connaissances ou cette non évolution qui fera que
chacun des interlocuteurs se verra s’introduire en erreur sans en avoir forcément conscience.
Prenons l’exemple de la pomme, pendant très longtemps l’enfant pensera que la pomme est jaune
car ses parents lui donneront que des pommes jaunes et plus tard en grandissant en mangeant à la
cantine, au restaurant en participant à la semaine du goût au collège, il se rendra compte que la
pomme est divers et variées, qu’elle a différentes formes et différentes couleurs et qu’elle a
différents dérivés de noms.
L12 «...
des choses pour vraies, desquelles ils n’ont pas assez de
connaissance..
»
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