Commentaire de texte Ethique à Nicomaque: un méchant ne peut pas être heureux.
Publié le 12/04/2023
Extrait du document
«
Dans son œuvre Ethique à Nicomaque, Aristote s’interroge pour
savoir si les caractéristiques de la méchanceté s’opposent au
bonheur.
Il défend la thèse qu’un méchant ne peut pas être heureux.
Pour cela, il va montrer que les mauvaises personnes ont besoin de
compagnie pour oublier leurs mauvaises actions car en étant seul ils
repensent aux mauvaises choses qu’ils ont fait, pour Aristote l’amitié
est donc cruciale pour être heureux.
Or l’amitié nécessite d’abord de
s’aimer sois même.
Cependant, Aristote explique que les méchants
ne peuvent pas s’aimer eux même car ils sont tiraillés par différents
sentiments contradictoires et ne peuvent donc pas accéder au
bonheur.
De plus, Aristote nous montre que les méchants possèdent
en eux même beaucoup de tristesse et misère souvent acquis au
début de sa vie et dont il est maintenant difficile de s’en débarrasser
pour accéder au bonheur.
Tout d’abord, les méchants comme les qualifies Aristote sont
des individus qui font le mal volontairement en connaissance de
cause.
Et qu’ils souhaitent assouvir leurs désirs aux détriments des
autres personnes.
Par ce fait, dans l’extrait « Les méchants
recherchent la société » ici, on peut voir que les méchant veulent de
la compagnie pour éviter d’être seul et partager un lien avec d’autres
personnes pour alors former une communauté qui est la base d’une
amitié.
L’expression « avec lesquelles ils passeront leurs journées »
renforce l’idée d’Aristote selon laquelle les méchants veulent créer
une relation durable avec de nouvelles personnes.
On voit donc que
les méchants cherchent à briser la solitude et entretenir des relations
normales avec les autres personnes.
Or cela est plutôt surprenant
comme le but des méchants est de faire le mal volontairement sans
se soucier des autres.
Aristote vient donc nous éclaire sur ce sujet
dans la citation suivante en nous mettant en garde sur notre façon
d’interpréter cela avec la conjonction de coordination « mais » qui
introduis l’explication expliquant pourquoi les méchants recherchent
en réalité de la compagnie « ils se fuient eux même » cet extrait
nous montre bien le réel objectif des méchants qui n’est pas de créer
une réelle amitié mais plutôt de trouver un moyen d’échapper à leurs
pensées et leurs actes.
C’est ce que viens confirmer la conjonction de
coordination « car » .
On apprend avec le verbe « accablent » que les
méchants souffrent de leurs actions et que c’est donc pour eux un
véritable moyen de s’échapper car ils se repassent sans cesse les
souvenirs de leurs actions passées, ils ne supportent pas de se
retrouver face avec eux-mêmes, ne se supportent pas eux-mêmes.
Si
les méchants cherchent tant un échappatoire à eux même il y a bien
une raison c’est qu’ils se connaissent très bien et savent qu’ils
risquent de refaire les mêmes actes comme nous le montre cet
extrait « prévoient qu’ils en commettront à l’avenir » cela nous
montre bien que le méchant sait qu’il va refaire le mal mais que cela
va le faire souffrir mais cela pose un problème car il le fait malgré
tout volontairement mais ne le veut pas réellement.
En effet l’extrait
suivant nous montre bien certaine volonté de se changer les idées
« la présence de compagnon leur permet d’oublier » ici le verbe
oublier est très important car cela montre que les méchants ne sont
pas fière de leurs actes et préfèrent penser à autre chose plutôt que
de s’en vanter.
On peut donc se demander si il est réellement
méchant si il ne souhaite pas vraiment peut-être cela est-il alors dans
sa nature ? Pour Aristote, ces personnes ne sont pas légitimes à
avoirs des amis car ils les utilisent seulement dans leur propre intérêt
et non pour nouer des relations sincère ils sont seulement là pour
atténuer la douleur causé par leurs actes.
On sait donc que les méchants cherchent de la compagnie pour
ne pas repenser à leurs actes commis.
Cependant, pour pouvoir créer
des liens d’amitiés avec d’autres personne il est d’abord nécessaire
de s’aimer sois même.
Or, dans la suite du texte on apprend que les méchants
« n’éprouvent aucun sentiments d’affection pour eux même » ce qui
n’est donc pas compatible avec l’amitié, on nous explique pourquoi
ils n’arrivent pas à s’aimer eux-mêmes dans cette extrait « n’ayant en
eux rien d’aimable » les méchants ne possèdent donc aucune vertus,
aucune qualité qui pourrait leur permettre de s’apprécier euxmêmes, car ils ont commis tellement d’action méchantes envers les
personnes qu’ils sont en désaccord avec eux-mêmes ce qui est donc
opposé au bonheur qui est état durable de plénitude et de
satisfaction où l’on doit être en accord avec sois même.
Par ce fait,
Aristote montre bien l’impossibilité d’un méchant à être heureux.
Puis Aristote dans cette expression va accentuer le fait que le
méchant n’est pas en accord avec lui-même « de tels hommes
demeurent étrangers à leurs propres joies et à leurs propres peines »
En effet, ici Aristote nous montre que les méchants sont fait d’une tel
manière qu’une partie d’eux même est joyeuses quand l’autre partie
n’est pas capable de l’être et éprouve donc de la peine.
Cela montre
bien l’impossibilité d’un méchant d’être pleinement d’accord avec
lui-même et donc qu’il est malheureux.
Aristote en utilisant la conjonction de coordination « car » va par la
suite expliqué cet origine du malheur des méchants.
Il explique cela
par le fait que l’âme des méchants le principe vital et spirituel qui
anime leur corp serait « déchirée par des factions » chaque faction,
est ici une partie de l’âme qui veut se séparer des autres parties de
l’âme et donc déchirer l’unité de l’âme.
Les 3parties qui forment
l’âme sont la partie nutritive qui nous met en mouvement pour
combler nos besoins, la partie appétitive elle nous pousse à chercher
à l’agréable et la partie intellective qui nous fait chercher l’intellect.
Or dans l’âme du méchant ces parties du fait que l’âme soit déchirée
en factions se contredisent et ne sont pas capable de s’harmoniser.
Une partie va vouloir prendre le dessus et nous pousser à une chose
mais une autre partie va faire l’inverse ce qui va donc pousser le
méchant dans un désaccord profond avec lui-même.
On voit bien par
la suite que le méchant est malheureux car il n’arrive pas à gérer ses
désirs.
En effet, « l’une de ses parties » parce qu’elle n’est pas en
accord avec la volonté d’une des autres parties de faire le mal
« souffre », mais de l’autre côté l’âme qui a poussé le méchant à
s’abstenir elle « s’en réjouit ».
Cela correspond à l’image du diable et
de l’ange dans la tête de personnages de dessin animés.
Mais pour
être réellement heureux, il....
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