Devoir de Philosophie

Commentaire de texte éthique à Nicomaque Aristote

Publié le 17/10/2013

Extrait du document

aristote
  Le texte étudié est une extrait issu du livre X de l’Ethique à Nicomaque d’Aristote. Ce texte philosophique traite de la notion de bonheur, notion qui sera mise en relation avec l’existence et la condition humaine. Il semble qu’Aristote nous livre à travers cet extrait sa vision du bonheur, ainsi qu’une réflexion sur les moyens de parvenir au bonheur, en soulignant tout particulièrement l’importance de l’activité de l’intelligence méditative dans la quête du bonheur.  A travers ce texte, l’auteur nous invite à nous pencher sur une question universelle, sur laquelle chacun d’entre nous s’interroge, à laquelle nombreux philosophes tentent d’apporter une réponse. La notion de bonheur sur laquelle Aristote fonde son argumentation est en effet très précisément liée à la condition humaine, puisque non divine. L’auteur tente de trouver une définition du bonheur qui correspondrait parfaitement à la nature humaine, en s’interrogeant sur les conditions du bonheur humain.  Afin d’apporter une réponse à ses interrogations à propos du bonheur, Aristote développe dans ce texte sa thèse, fondée sur une idée simple : l’homme trouve son véritable bonheur dans l’intelligence méditative. Il définit alors son but, qui serait de prouver que l’idéal de bonheur qu’il décrit est accessible à l’homme. Aristote développe ainsi son argumentation : il fixe un cadre, un sujet traité, puis commence par éliminer les activités qui selon lui, ne peuvent pas se prêter à une recherche de bonheur pour l’Homme, ou s’associer à une source de bonheur pour celui-ci. Il développe par la suite son argumentation, dont le but premier sera de prouver que sa thèse est avérée et justifiée.  Dans cette optique, Aristote met en place un raisonnement logiquement construit, dans lequel il laissera la parole aux contradicteurs de son opinion, afin d’instituer un débat à son raisonnement, de montrer ce à quoi il s’oppose, ce qui confère une importance d’autant plus marquée au raisonnement de l’auteur. Ce texte se distingue également par son caractère problématique. En effet, le lecteur est amené à se questionner sur l’idéal de bonheur dépeint par Aristote. Est-il compatible avec l’existence humaine, la condition humaine? Ce bonheur est il universel? Existe-t-il d’autres voies d’accès au bonheur que celles proposées par Aristote?  De la même façon, le lecteur peut s’interroger sur l’intérêt de vouloir définir un idéal de bonheur, puisqu’il n’est finalement peut-être pas nécessaire de fixer un idéal théorique et surement difficile d’accès, pour connaître le bonheur. &l...
aristote

« de bonheur dépeint par Aristote.

Est-il compatible avec l'existence humaine, la condition humaine? Ce bonheur est il universel? Existe-t-il d'autres voies d'accès au bonheur que celles proposées par Aristote?  De la même façon, le lecteur peut s'interroger sur l'intérêt de vouloir définir un idéal de bonheur, puisqu'il n'est finalement peut-être pas nécessaire de fixer un idéal théorique et surement difficile d'accès, pour connaître le bonheur.  Finalement, on peut penser qu'Aristote définit un bonheur parfait, pour nous permettre de mesurer l'écart entre celui-ci et celui que la condition humaine atteint.  Nous allons alors chercher à répondre à ces questions : la condition humaine peut elle accéder au bonheur divin exposé par Aristote ? L'activité de l'intelligence méditative est-elle seule condition au bonheur?      Dans ce passage, Aristote organise son argumentation suivant deux grands axes.

Il commence par étudier les actions vertueuses, dans leur ensemble, excluant dès le départ les actions qu'il considérait comme non vertueuses, ne menant en aucun cas au bonheur.

Il décide par la suite, de ne garder que deux principales actions vertueuses, les plus importantes dans sa réflexion sur la quête du bonheur : la politique et la guerre d'une part, l'activité de l'intelligence méditative de l'autre.

Ayant approfondi sa réflexion sur ces deux activités, Aristote propose une première conclusion : l'activité de l'intelligence est la seule activité susceptible de procurer à l'homme le bonheur.  Aristote poursuit son raisonnement avec le second grand axe de son argumentation.

Aristote va alors opposer bonheur divin et bonheur humain, notamment en s'opposant à l'opinion de contradicteurs.

De là conclut-il, que l'activité de l'intelligence est ce qu'il y a de meilleur pour l'Homme, le seul chemin menant au bonheur selon lui.      Dès lors, il s'agit d'étudier précisément le sens de la réflexion d'Aristote, en reprenant la structure de son raisonnement, l'ordre de ses idées.  En premier lieu, Aristote procède à un tri, une sélection des activités susceptibles d'emplir l'homme de. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles