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Commentaire de texte : ARISTOTE, Ethique à Nicomaque

Publié le 07/11/2011

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aristote

Le fait que l'ami est autre que le flatteur semble montrer, clairement que plaisir n'est pas un bien, ou qu'il y a des plaisirs spécifiquement différents. L'ami, en effet, paraît rechercher notre compagnie pour notre bien, et le flatteur pour notre plaisir, et à ce dernier on adresse des reproches et à l'autre des éloges, en raison des fins différentes pour lesquelles ils nous fréquentent. En outre, nul homme ne choisirait de vivre en conservant durant toute son existence l'intelligence d'un petit enfant, même s'il continuait à jouir le plus possible des plaisirs de l'enfance, nul ne choisirait non plus de ressentir du plaisir en accomplissant un acte particulièrement déshonorant, même s'il ne devait jamais en résulter pour lui de conséquence pénible. Et il y a aussi bien des avantages que nous mettrions tout notre empressement à obtenir, même s'ils ne nous apportaient aucun plaisir, comme voir, se souvenir, savoir, posséder les vertus. Qu'en fait des plaisirs accompagnent nécessairement ces avantages ne fait pour nous aucune différence, puisque nous les choisirions quand bien même ils ne seraient pour nous la source d'aucun plaisir. Qu'ainsi donc le plaisir ne soit pas le bien, ni que tout plaisir soit désirable, c'est là une chose, semble-t-il, bien évidente.

Thème : Le plaisir

Problème : Le plaisir peut-il rendre l’homme heureux ?

Thèse : Le plaisir n’est pas un bien pour l’homme car sa recherche demeure superficielle.

Aristote  progresse en expliquant la différence entre le plaisir et le bien (ligne 1 à 5) et montre la possibilité de renier la recherche du plaisir (ligne 5 à 10) pour laisser place à la recherche du bien (ligne 10 à 15) pour, enfin, exposer sa thèse (ligne 15 à 16).

 

aristote

« concernée.

De plus, le flatteur est généralement faux dans la mesure où ses compliments sont non sincères dans le but d’attendre quelque chose en retour.

Mais dès que l’astuce est perçue, le plaisir laisse place à un sentiment de haine.

Dès lors, l’ami occupe une place d’autant plus importante qu’elle reste immuable.

Par conséquent, le bien est à privilégier sur le plaisir car ce dernier à un caractère superficiel alors que le Bien est incessant. Ligne 5 à 10 ( En outre […] pénible): Dès lors, Aristote met en évidence la possibilité de ne pas rechercher le plaisir lorsqu’il contredit certaines valeurs comme la fidélité ou encore la loyauté.

Il argumente l’incompétence du plaisir face au bien.

Malgré que le plaisir procure un bien être, il y a un manque qui est ressenti.

De ce fait, le plaisir ne peut être plus recherché.

De plus, les plaisirs sont inconstants.

Aristote l’illustre par les plaisirs de l’enfance.

Les plaisirs de l’enfant ne sont que superficiels puisque l’enfant est lui-même instable.

Alors que l’adulte a des désirs durables.

Dès lors, Aristote montre par cet exemple que le plaisir ne concerne qu’une moindre partie de l’âme alors que le Bien est plus essentiel pour l’homme. De plus, Aristote illustre les plaisirs qui peuvent conduire l’homme à les supprimer, ce qu’il appelle les désirs « déshonorants ».

Ainsi, ces désirs laissent place à l’insatisfaction.

Dès lors, puisque les désirs ne conduisent pas nécessairement au plaisir et au bien, l’homme pourrait peut-être désirer quelque chose autre que pour le plaisir. Ligne 10 à 15 ( Et il y a aussi […] d’aucun plaisir) : Ainsi, Aristote montre que le bien suffit à notre âme contrairement au plaisir.

A travers la vue, les souvenirs, la connaissance et les vertus sont indispensables à notre âme et forment, par conséquent, tous les biens non négligeables pour l’homme.

Dès lors, la distinction entre le plaisir et le bonheur apparait.

Le plaisir est superficiel, le bonheur est entier ; le plaisir est éphémère, le bonheur est durable.

Ainsi, tous les biens qu’Aristote énumère font le bonheur de l’homme et non son plaisir malgré que ce dernier soit toujours présent.

Dès lors, on peut affirmer que l’objet désiré est le bien et non le plaisir. Ligne 15 et 16 ( Qu’ainsi […] évidente): Aristote expose ensuite sa thèse qui consiste à penser qu’il y a des biens plus désirables que le plaisir dans la mesure où on peut se passer de plaisirs.

Ainsi, malgré le plaisir qui accompagne le Bien, il est nécessaire d’affirmer que ce plaisir est différent des autres plaisirs.. »

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