Commentaire de philosophie: Friedrich Nietzsche: « En effet, tout être qui souffre cherche instinctivement la cause de sa souffrance »
Publié le 31/01/2016
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Friedrich Nietzsche est un philosophe Allemand du 19 ème siècle. Ce texte est un texte philosophique de Nietzsche. Il est extrait de son œuvre de 1887, Généalogie de la morale. Le texte traite du rôle du prêtre et de son influence sur l’orientation du ressentiment d’autrui. Quelle relation entretient-t-il avec les êtres en souffrance ? Que leur apporte-t-il ? Le sujet du texte est aussi de comprendre les différentes étapes que traverse un être en souffrance. Comment un homme réagit-il face à sa souffrance ? Que tente-il de faire pour se sortir de sa souffrance ? Vers qui se tourne-t-il ? Comment le prêtre interagit-il avec l’être et sa souffrance ? Comment de par son statut le prêtre conditionne-t-il la perception de la souffrance ? Ce sont les différentes problématiques que pose cet extrait. Dans cet extrait, Nietzsche commence par souligner le rôle du prêtre et l’influence qu’il peut avoir vis-à-vis de la perception de la souffrance des hommes. Par une formule courte et efficace, Nietzche rend une description invariable et irrévocable de ce rôle matérialisé par le prêtre. Quand Nietzsche traite de « la valeur de l’existence du prêtre », il semble vouloir témoigner du crédit moral qui lui est accordé. Nietzsche s’intéresse ici à la valeur de l’existence du prêtre : Quel est son rôle ? Pourquoi existe-il ? Pour Nietzche, « le prêtre est l’homme qui change la direction du ressentiment ». Le prêtre n’est pas un homme mais il semble être le seul homme capable de réorienter la direction du ressentiment. C’est l’homme qui permet le changement, il est à même de remplacer par une autre la direction du ressentiment. La direction s’interprète comme l’orientation du ressentiment, c’est ce vers quoi il va être orienté, dirigé. Lorsque Nietzsche parle de la direction du ressentiment, il semble s’intéresser à l’orientation du ressentiment, ce vers quoi il va être orienté, dirigé. Le ressentiment semble représenter ici le produit de la souffrance d’un homme, ce en quoi elle résulte. Souvent, elle résulte en un vicieux désir, une volonté de se venger de quelque chose dont on a souffert.
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