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Commentaire de « Mélancholia » de Victor Hugo

Publié le 23/02/2012

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Le corpus présenté se compose de quatre poèmes, allant du XIX au XXème siècle. Le premier, « Mélancholia «, est issu du livre III des Contemplations (1856) de Victor Hugo (1802-1885) qui appartient à la fin du mouvement romantique. Le second poème, « Les montreurs «, est tir é du recueil Poèmes barbares, de Leconte de Lisle (1818, 1894), poète Parnassien. Ensuite, « la cloche fêlée «, extrait des Fleurs du Mal de Baudelaire (1821-1867), le poète appartenant au mouvement symboliste. Enfin, plus récent, le « poème pulvérisé « de René Char (1907-1988), tiré de son recueil Fureur et Mystère appartient au courant surréalisme. Ainsi chaque poète appartient à un courant littéraire différent malgré que trois d’entre eux vivaient à la même époque.

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« Le corpus présenté se compose de quatre poèmes, allant du XIX au XXème siècle.

Le premier, « Mélancholia », est issu du livre III des Contemplations (1856) de Victor Hugo (1802-1885) qui appartient à la fin du mouvement romantique .

Le second poème, « Les montreurs », est tir é du recueil Poèmes barbares, de Leconte de Lisle (1818, 1894), poète Parnassien. Ensuite, « la cloche fêlée », extrait des Fleurs du Mal de Baudelaire (1821- 1867), le poète appartenant au mouvement symboliste.

Enfin, plus récent, le « poème pulvérisé » de René Char (1907-1988), tiré de son recueil Fureur et Mystère appartient au courant surréalisme. Ainsi chaque poète appartient à un courant littéraire différent malgré que trois d’entre eux vivaient à la même époque. On voit donc que chaque courant littéraire a sa propre vision du poète et de son œuvre.

Pour commencer les Romantiques (Victor Hugo) voient en la poésie un moyen d’exprimer les extases et les tourments du c œur et de l’âme.

Par l’emploi récurrent de la première personne, les Romantiques veulent faire connaître leurs expériences et leur vision des choses. Ensuite les Parnassien (Leconte de Lisle) ne voient en la poésie que l’enveloppe.

Elle n’a pas à être utile, dénonciatrice, son seul but est la beauté.

Cette théorie a été définie par Théophile Gautier par « l’Art pour l’Art ».

Les poètes parnassiens mettent en avant les sentiments aux dépends de la perfection formelle du poème. Après, les symbolistes ont une conception plus spirituelle de la poésie.

Ils utilisent des images ou des analogies pour évoquer le monde ou suggérer des idées abstraites sans les évoquer explicitement. Enfin, les surréalistes (René Char) voient en la poésie un moyen d’expression spontané.

Les surréalistes abandonnent le long travail du poète.

Leur poésie s’exerce à tout moment, elle vient de l’inconscient et s’écrit sans réfléchir.

Elle permet au poète de dire tout ce qu’il ressent en libérant son côté secret. Ainsi chaque courant possède sa propre vision du rôle du poète et de la poésie.

Certains privilégient la forme d’autre le fond, d’autre les deux ou encore aucun de deux.

La diversité des courants est à l’origine de la diversité de la poésie.. »

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