Commentaire composé : Pascal Pensées (1670 posth) : « comme un homme qu’on aurait porté endormi sur une île déserte et effroyable et qui s’éveillerait »
Publié le 09/10/2011
Extrait du document
Introduction :
Le texte est un extrait de Pensées, une œuvre posthume de Blaise Pascal. Ce texte appartient au genre humaniste de part une réflexion sur l’homme et sa place dans l’univers.
Après une expérience mystique qu’il éprouva à la suite d’un accident de carrosse en 1654, Blaise Pascal rompt avec son parcours de scientifique et se consacre à la réflexion philosophique et religieuse. Il écrit à cette époque les provençales et les pensées, ces dernières n’étant publiées qu’après sa mort en 1670.
«
II. La fatalité
A l’aide du futur prophétique, Pascal met en relief la fatalité de la mort, comme si la vie
était le commencement de la mort : « deviendra en mourant » (ligne 3).
L’auteur utilise aussi le gérondif qui sert ensuite de généralisation sur l’homme afin de
montrer que le questionnement sur la nature mène au doute à l’égarement jusqu'à se sentir
isolé : « En voyant l'aveuglement et la misère de l'homme »( ligne 1)
Il compare la solitude ressentis à celle que l’on ressent lorsqu’on se retrouve isolé dans
une île sans même savoir comment on y est arrivé : « comme un homme qu’on aurait porté
endormi sur une île déserte et effroyable et qui s’éveillerait » (ligne 4-5).
La fatalité est une des caractéristiques du registre tragique.
La fatalité est un concept née
de la mythologique grecque, de la malédiction des dieux.
De savoir qu’un dieux existe nous
laisse croire qu’il est plus grand que l’univers.
Ainsi nous nous sentons plus important dans
l’univer dans le sens ou Dieux nous accorde sa grace lors du jugement dernier.
III. Dieux et le cosmos
Le cosmos est un concept déjà développé par les mythologies grecques.
L’auteur décrit
l’univers comme si il s’agissait du chaos et du vide à travers les sens : « sans lumière »(ligne
2) « muet »(ligne 1).
Il souligne aussi la petitesse de l’homme dans le cosmos : « dans ce recoin de l’univers »
On relève aussi le champs lexical de l’univer : « chaos » « univer »
Le cosmos nous, rappelle les mythologies grecque, et l’astrologie.
L’auteur parle ainsi de
l’immensité de l’univers.
Un univer presque infini qui n’a pas de limite.
Dieux serait des lors
la limite de l’univers.
La mythologie grecque est elle aussi lié à la tragédie, où les dieux s’oppose à l’homme.
La
mort évoqué dans ce texte est aussi une condamnation de dieux, une sorte de fatalité ou
l’homme ce confrontera au jugement dernier.
Conclusion :
A l’aide d’un registre tragique, l’auteur cherche aussi à partager une leçon de vie.
Il
adopte une vision très pessimiste de la vie et même de la philosophie « laique ».
La
philosophie nous confronte à de nombreuse question dont nous n’avons pas la réponse.
C’est
cette ignorance qui est tant redouté dans ce texte.
Pascal pense que pour que notre vie soit
heureuse, il nous faut adopter le Pari de Pascal.
Croire à un dieu permanent, que qui saura
nous rendre heureux et aussi nous détacher d’objet futile que l’on peut perdre à tout moment.
Certe ce texte date du XVIIe siècle mais soulève aussi des questions caractéristiques de
l’humanisme sans parler des références notable de mythologie grecque.
C’est aussi une remise
en question de la société matérialiste dans le sens où d’un point de vue laique ce texte reprend
des questions interressantes, déjà évoqué dans la physophie (notament religieuse) qui
conserne la place accordée à l’objet dans l’accomplissement de soit..
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