Commentaire Aristote Métaphysique A
Publié le 02/11/2013
Extrait du document
«
difficulté et s’étonner, c’est reconnaitre sa propre ignorance ».
Enfin, il est nécessaire de comprendre
que pour avoir l’intention de chercher une explication , il faut d’abord se rendre compte que l’on en
manque.
Pour conclure cette partie, l’auteur rapproche la philosophie de la mythologie en disant que
« aimer les mythes, c’est aimer la ph ilosophie, car le mythe est un assemblage de merveilleux », par
conséquent il souligne ici que les mythes aussi, soulèvent la curiosité des êtres et les stimule à se
lancer dans une quête de connaissances.
Dans la dernière partie de son argumentation, Aristote va tenter de nous faire savoir la nature du
savoir philosophique, c'est -à -dire, le but original de la philosophie et répondre à la question de
« Pourquoi philosopher ? ».
L’auteur dénonce dans un premier temps que la philosophie est une
réflexion ser vant à satisfaire la curiosité des êtres et non pas à résoudre des problèmes ; « non pour
une fin utilitaire » ce qui est confirmé par Aristote ensuite : « presque toutes les nécessités de la vie,
et les choses qui intéressent son bien -être et son agrément avaient reçu satisfaction, quand on
commença à rechercher une discipline de ce genre ».
Pour ainsi dire, les hommes ont d’abord
employé leur intelligence afin de résoudre les problèmes ordinaires dans le but de répondre à des
besoins vitaux.
Cependant, po ur certains, la raison ressent en parallèle un besoin de comprendre
dont la satisfaction amène un plaisir.
Pour terminer, dans la phrase « nous n’avons en vue, dans
notre recherche, aucun intérêt étranger », l’auteur nous dévoile ici que la philosophie est à elle -
même sa propre fin, c'est -à -dire qu’étant une activité de connaissance, elle est au service de la
connaissance et de rien d’autre.
Ainsi, d’après Aristote L'interrogation philosophique n'a pas d'autre
finalité que le savoir auquel elle doit conduire.
Pour conclure, nous pouvons dire qu’Aristote dévoile comme unique origine à la philosophie,
l’étonnement.
C’est cela qui stimule les hommes à savoir, à comprendre.
Il termine sa théorie en
expliquant que la philosophie ne permet aucun accès sur une ap plication pratique et n’a pour autre
fin que de satisfaire l'esprit dans son besoin de connaissance..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- commentaire Aristote Métaphysique
- Commentaire Aristote Métaphysique A
- Commentaire Métaphysique d'Aristote
- Commentaire de texte Aristote, De l'âme, II, 12, 424a-b3 (note du prof 19/20)
- Analyse de texte - Aristote, Métaphysique: l'étonnement philosophique