comment rené rend-il compte de la complexité de sa sensibilité ?
Publié le 28/02/2022
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«
comment rené rend-il compte de la complexité de sa sensibilité ?
intro:
François-René, vicompte de Chateaubriand est un écrivain mémorialiste et homme
politique français.Il est considéré comme l'un des précurseurs du romantisme
français et l'un des plus grands nom de la littérature française.
Il publie René en
1802, cette œuvre rencontre un grand succès à sa parution et plus encore sous la
Restauration.
Elle préfigure le « mal du siècle », un thème majeur des écrivains et
poètes du XIXe siècle.
Ce texte écrit par Chateaubriand, est donc extrait de René.
Comment René rend-il compte de la complexité de sa sensibilité? Dans un premier
temps nour verrons qu'il dit l'inexprimable et enfin nous verrons que chateaubriand
est un homme fragile.
I.Dire l'inexprimable.
Chateaubriand ne vit que par l'imagination, dans ses rêves ou dans ses "fantasmes",
autrement dit, les pensées illusoires, les fantasmes, les mirages intérieurs, et
même les fantasmes érotiques ne sont pas réels.
« Comment exprimer » ceux qui
peuvent révéler « le vide du cœur solitaire » plus que « la rêverie » dont l'objet
lui-même est illusoire en d'autres termes, c'est une expérience d'absence, de
manque et de non-existence ? inexprimable, le « sentiment éphémère » est plus
difficile à distinguer, à maîtriser, à retranscrire.Façon irréelle ou disparaissant
: comme le « son » ou le « murmure » de l'eau et du vent, éléments fluides,
instables et insaisissables .Ces états d'âmes, ces sentiments peuvent être
ressentis "on en jouit" mais ne peuvent être exprimés par des mots : ces mots vont
s'en approcher, et ils ne sont définis que pour les déformer ou les trahir...
A
moins que ces états d'âmes ne soient détournés par des métaphores ou un langage
symbolique, une certaine « correspondance » peut s'établir entre le monde interne
(notre monde) et le monde extérieur, réalité naturelle concrète, tangible et
audible.
Le cœur humain est "naturellement plongé dans l'ennui et la douleur", la
"douleur" naturelle, les lois universelles et les caractéristiques
constitutionnelles de la condition humaine ("dans n'importe quel pays").
et le plus
L'important c'est que la nature fournisse les images et les symboles nécessaires :
le promeneur « égaré » sur l'immense bruyère est celui qui erre dans la vie ; les
feuilles sèches, la mousse qui tremble au vent du nord ; le jonc flétri, c'est la
fragilité des existences éphémères promises au néant ; la roche écartée, c'est le
témoin des âges disparus ; l'étant désert, c'est l'inplacable solitude des êtres,
le vide des vies.L'automne de Chateaubriand n'est pas l'automne de douceur et de
mélancolie de Lamartine, c'est un automne placé sous le signe d'une pure négativité
: campagne vide, sans récolte ni labour, horizontalités solitaires, bruyère, ciel
zébré de grandes lignes migratoires.
Sous le signe de la mort aussi, que symbolise
la "cime dépouillée des arbres", que métaphorise le vole des "oiseaux de passage".
La solennelle apostrophe file l'image, tisse la correspondance : "homme, la saison
de la migration...
le vent de la mort...
tu déploieras ton vol...".
On ne sait trop
si le clocher du hameau, s'élevant au loin de la vallée, est la promesse de la
rédemption chrétienne ou un avertissement funèbre.
Le "secret instinct" ne peut que
s'orienter ici bas vers des "régions inconnues".
II.
un homme fragile.
René, c'est l'être irrésolu, en proie aux incertitudes, oscillant entre des rêves,
des tentations contradictoires ("tantôt...
tantôt"), sans trouver le point
d'équilibre sans trouver le point d'équilibre.
Le dilemme, le choix impossible,
c'est celui de l'évasion, peut-être de l'ouverture au monde ou du repli, de la
clôture sur soi.Le texte relève d'un lyrisme dynamique.
L'automne qui "surprend"
tient au miracle, ces tempêtes ravissent, transportent, emportent René, poète enfin
inspiré, saisi par l'enthousiasme, "enchanté", "possédé par un démon".
René ne rêve.
»
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