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Comment pouvons-nous être sur de nos convictions ?

Publié le 02/10/2013

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      La certitude est une évidence subjective que nous prétendons être vraies et à laquelle nous adhérons fortement. Quand on affirme être dans le vrai, on affirme être conforme à la réalité. Cependant il ne faut pas confondre vérité et réalité. Au sens moral, le vrai est lié à la sincérité. Les certitudes ont des valeurs différentes. La science se fonde objectivement et universellement contrairement à la religion qui est subjective et personnelle. Quand à l'opinion, elle est immédiate et non réfléchie donc elle peut être fausse. Une opinion peut être juste, mais pour être dans le vrai, il faut connaître la vérité de ce qu'on prétend. Aussi, une démarche peut être valide dans sa forme et aboutir à une conclusion fausse dans son contenu matériel. « J'en suis sur et certain ! « mais ai-je raison de l'être ? Suffit-il d'être certain pour être dans le vrai ? Toute certitude est elle vérité ? Pour répondre à cette question nous nous demanderons dans un  premier temps comment pouvons-nous être sur de ce que nous avançons puis, dans un second temps, s'il faut           Comment pouvons-nous être sur de nos convictions ?       Que valent nos certitudes sensibles ? Faut-il les rejeter dans tous les domaines ? D'après Le phénomène de l’âme, d'Hegel, la certitude sensible est la connaissance la plus riche. Elle ...

«       Comment pouvons-nous être sur de nos convictions ?       Que valent nos certitudes sensibles ? Faut-il les rejeter dans tous les domaines ? D'après Le phénomène de l'âme, d'Hegel, la certitude sensible est la connaissance la plus riche.

Elle apparaît comme la vérité la plus abstraite et la plus pauvre.

La certitude sensible est à la fois universelle et naturelle, pourtant elle ne constitue pas la vérité du monde.

En effet, les choses que nous percevons ne sont que des ombres éloignés de deux degrés du « vrai ».Hegel appelle « certitude sensible » l'attitude de l'esprit qui affirme ou nie quelque chose selon le moment où il la perçoit.

Il montre que la certitude sensible est une disposition subjective et formelle.

La vérité que celle ci nous donne est que « tel phénomène existe ici et maintenant ».

C'est donc une connaissance pauvre car on ne connaît pas la nature du phénomène.

En effet, une garantie est donnée par le fait qu'on la voit mais cela reste encore abstrait pour pouvoir dire affirmé que c'est vrai.       Sommes-nous certains de pouvoir toujours bien raisonner ? Nous avons tendance à ne pas analyser suffisamment la puissance de nos désirs ce qui nous conduit à des illusions.

L'illusion consiste à imaginer que tout agit comme nous en vue d'une fin, ce qui revient à faire délirer la nature envers nous.

Il ne suffit pas d'être sincèrement convaincu de la vérité pour que cela soit une garantie suffisante.

Spinoza voit dans l'anthropocentrisme, la. »

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