Comment comprendre le plaisir que nous prenons devant une oeuvre d'art?
Publié le 27/02/2008
Extrait du document
Introduction
Le plaisir est promoteur du jugement de goût. Et comprendre le plaisir, cette sensation de proximité du sujet à l’œuvre qu’il contemple, c’est tenter de démêler les nœuds qui causent ce type de procuration particulière. L’œuvre d’art répond à des codes, tout comme sa réception ; ainsi, peut-on voir dans le plaisir esthétique la réponse positive à un schéma affectif engrangé par de multiples facteurs ?
I. L’œuvre d’art inspire le sacré.
a. On ne peut ramener tout le sacré à l’être en tant que tel. L’expression de l’intelligible dans le sensible ne peut suffire à faire de l’œuvre d’art quelque chose de sacré. Heidegger pense que l’œuvre d’art est dévoilement de la vérité de la chose. L’œuvre installe un monde, ce n’est pas elle qui est installée. L’œuvre rayonne, elle a une aura. Ce qui enlève le sacré de l’œuvre d’art, c’est « l’ici et le maintenant « de la véritable présence de l’œuvre d’art. Il se fait souvent un silence quasi religieux face à une œuvre d’art digne de ce nom.
Liens utiles
- « L'oeuvre d'art doit avoir un caractère communicable. C'est l'essentielle justification de toute créa-tion. Mais, à l'effort de l'artiste pour être compris, doit correspondre celui du public pour comprendre. Or, il faut bien reconnaître que certaines expressions de l'art moderne, apparemment hermétiques, ne sont que très difficilement accessibles au profane. » Que pensez-vous de cette opinion ?
- L'expression «contemplation de l'oeuvre d'art » signifie-t-elle que nous soyons passifs dans le plaisir esthétique?
- Investir dans une oeuvre d'art : plaisir ou intérêt ?
- Peut-on aimer une oeuvre d'art sans la comprendre ?
- Puis-je apprécier une oeuvre d'art sans comprendre sa signification ?