Christophe Colomb
Publié le 26/02/2010
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fit escale à Madère, à Gomera et aux îles du Cap-Vert.
Momentanément immobilisé dans la zone des calmeséquatoriaux, il profita ensuite d'un bon vent alizé qui lui permit d'être en vue de l'île de La Trinité le 31 juillet.
Ilfranchit la Boca de la Sierpe, traversa le golfe de Paria et, le 5 août, fit sa première escale sur le continentaméricain, probablement à Ensenada-Yacua (Venezuela).
Après avoir exploré le golfe et avoir fait des observationssur le courant d'eau douce provenant de l'Orénoque, il traversa la Bocas del Dragon et pénétra dans la mer desCaraïbes.
Il conclut qu'il avait découvert un continent rattaché à l'Asie ainsi que le serait l'Australie si la terre fermes'étendait du détroit de Torrès à Singapour.
Par la mer des Caraïbes, il gagna Hispaniola et, le 31 août 1498, ilaborda à Saint-Domingue, où son frère Bartholomée avait transféré la colonie d'Isabela.
De mauvais jours se préparaient toutefois pour l'amiral.
Les colons s'étant révoltés, la nouvelle parvint auxsouverains, qui privèrent Christophe Colomb de ses privilèges et nommèrent un gouverneur à sa place.
Celui-cirenvoya en Espagne les deux frères, chargés de chaînes ; la reine les remit cependant en liberté et, de nouveau,accorda sa confiance à l'amiral.
Elle lui fournit quatre caravelles afin de lui permettre de rechercher un passage àtravers le continent qu'il avait découvert lors de son troisième voyage.
Il espérait rentrer après avoir fait le tour dumonde, et portait une lettre d'introduction à l'intention de Vasco de Gama, qu'il croyait rencontrer dans les mers desIndes orientales.
Le quatrième voyage de Christophe Colomb débuta à Cadix le 11 mai 1502.
Le départ s'effectua de Ferro, le 25 dumême mois.
Il arriva à la Martinique le 15 juin.
Ses navires longèrent les îles Sous-le-Vent vers Saint-Domingue,ayant la bonne fortune d'éviter une tempête qui détruisit la flotte du nouveau gouverneur, Ovando.
De Cuba,Christophe Colomb traversa la mer des Caraïbes, se dirigeant vers le Honduras.
Il navigua sous le vent vingt-huitjours durant le long de la côte des Mosquitos, doubla le cap Gracias-a-Dios, côtoya le Nicaragua et passa plusieursjours à Puerto-Limon (à Costa-Rica).
D'octobre 1502 à janvier 1503, il louvoya le long de la côte de Panama,cherchant vainement un passage qui n'existait pas , et essuyant plusieurs violentes tempêtes.
En janvier 1503, ilabandonna ses recherches et s'efforça de fonder une colonie à l'embouchure du rio Belen, dans le Veragua.
Mais ildut y renoncer devant l'hostilité des indigènes et le découragement de ses hommes.
Il abandonna deux caravellesen mauvais état, et se contenta d'amener les deux autres, criblées par les tarets, à la baie de Sainte-Anne, sur lacôte nord de la Jamaïque, où il les fit échouer.
Il attendit là pendant un an, avec ses hommes, jusqu'à ce qu'unecaravelle venant de Saint-Domingue les secourût.
Il rentra en Espagne en novembre 1504.
Christophe Colomb était maintenant un homme vieilli et brisé, ne songeant plus qu'à obtenir, pour lui et ses héritiers,les privilèges dont il avait été dépossédé.
Mais il mourut le 20 mai 1506, avant d'avoir obtenu ce qu'il réclamait.
Plustard, ses restes furent transportés à Saint-Domingue, où ils reposent encore actuellement.
Christophe Colomb fut à la fois un mystique et un homme d'action.
Ses connaissances sur la navigation parl'observation des astres étaient rudimentaires, même si l'on tient compte de la science restreinte de son époquedans ce domaine.
Ses nombreuses escales prouvèrent toutefois qu'il était un navigateur à l'estime hors de pair etqu'il disposait de beaucoup de savoir-faire et de bon sens.
Le talent avec lequel il conduisit à destination desvaisseaux en mauvais état sur une mer démontée fournit la preuve qu'il était un marin consommé.
Ce fut lui qui fitsubir l'entraînement nécessaire aux explorateurs appelés à faire flotter le drapeau espagnol sur les côtes américainesquelques années après sa mort.
Du point de vue de la navigation, ses deux derniers voyages sont absolumentremarquables, d'autant plus qu'il les effectua alors qu'il souffrait de rhumatismes.
En dépit de ses conceptionscosmographiques erronées, il eut l'énergie d'organiser, et le courage et la persévérance de mener à bonne fin, lesgrands voyages de découverte qui ouvrirent le Nouveau Monde aux Européens..
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