changer ses désirs plutôt que l'ordre du monde

« DISSERTATION DE PHILOSOPHIE Sujet : Faut il changer ses désirs plutôt que l’ordre du monde ? L’une des caractéristiques de l’Homme est qu’il est en constant désir.

Ce problème traité par un grand nombre de savants et de philosophes se conclut par l’idée que le désir de l’Homme est sans fin.

En effet si le pauvre désir d’abord sortir de la misère, il voudra par la suite être riche ; de même que l’homme riche souhaite devenir plus riche encore.

Il est donc normal de suggérer qu’à un certain point, ces désirs posent problème.

Les désirs sont des envies semblables à des besoins, ces envies sont perpétuelles chez l’Homme et quand elles ne sont pas contrôlées elles sont assimilables à un manque de maturité.

Le sujet sousentend que notre Monde est régi par un ordre installé.

Cet ordre pourrait être représenté par la Loi ou par la science.

Ici il est donc question de savoir si les désirs sont ils prioritaires sur l’ordre du monde.

Nous pourrions simplement nous dire que les désirs sont essentiellement personnels et que l’ordre du monde, lui, est utile à tous ; qu’il faudrait donc préférer l’ordre du monde aux désirs, préférer l’altruisme à l’égoïsme car c’est plus moral. Nous pouvons aussi contourner une partie du problème en nous disant que nos désirs peuvent rester dans les limites de l’ordre du monde ; pour reprendre l’exemple de l’homme pauvre, il n’y a rien de troublant dans le fait de vouloir s’enrichir. Il est aussi de rigueur de se demander si l’Homme a-t-il un quelconque pouvoir sur la Nature pour aller à l’encontre de cette dernière. Nous pourrions aussi nous dire qu’il est impossible de passer outre le désir, le désir étant une essence Avec ces éléments, nous pouvons nous demander s’il faut changer ses désirs plutôt que l’ordre du monde ? Nous verrons dans une première partie s’il faut s’attacher à désirer ce que l’ordre du monde nous permet d’obtenir ; Nous verrons dans une seconde partie si l’Homme doit se réduire à une impuissance face à la Nature ; Enfin nous verrons s’il est possible de raisonner le désir bien qu’il soit essentiel chez l’Homme. Dans cette première partie, il s’agit de savoir s’il existe un juste milieu entre le désir et l’ordre du monde.

Si cet ordre, dans ses limites, permettrait à chacun des Hommes d’assouvir chacun de leurs désirs. D’abord il est ici approprié de mentionner le terme grec « Hybris » utilisé par Socrate.

Ce terme se définit en français par la démesure.

La démesure caractérise parfaitement le principe du Désir.

Ce Désir constamment actif n’existe que lorsqu’il n’est pas comblé.

Par exemple si l’on avait dit au Petit Prince que l’on ne pouvait pas lui dessiner de mouton, il n’aurait jamais songé à demander par la suite que l’on lui dessine une rose.

Or une fois son désir du mouton assouvi, il passe tout de suite à un désir autre qui est celui du dessin de la rose.

C’est ainsi que l’on qualifie l’Hybris, un Désir sans limites toujours actif. De surcroit, le Désir variant selon les individus, il est quasiment impossible que tous les désirs aussi différents les uns des autres puissent être permis par l’ordre du monde.

En effet si je désir me téléporter mon désir ne peut être comblé car il y a la limite de la science, limite qui rentre dans le cadre de l’ordre du monde.

Si je désire tuer un individu, il m’est impossible de le faire car la loi m’en empêche, ou en tout cas elle m’en dissuade avec des sanctions prévues à cet effet.

Il est donc très compliqué d’allier Désir et ordre du monde. Nous savons dès lors que le Désir ne peut pas simplement se contenir dans l’ordre du monde, ce qui peut amener à penser que la Nature de part ses lois est invincible pour les hommes. Dans cette partie nous allons interroger la question de la Nature par rapport aux désirs de.... »