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Chacun peut-il faire ce qu’il veut ?

Publié le 14/12/2022

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« TG1 Chacun peut-il faire ce qu’il veut ? A première vue, la liberté consiste à faire ce que l’on veut, par opposition à l’idée de contrainte et de servitude. Le mot "liberté" vient du latin "liber" qui signifie « libre », étant le contraire de "servus" (esclave).

Un homme libre, dans l'antiquité est un homme qui n'est pas soumis à un autre, seulement aux Lois de la Cité.

L'expression "faire ce que l'on veut" renvoie à la notion de volonté, mais aussi à la notion de désir, lorsqu’elles ne rencontrent pas de limites. Cette conception de la liberté n'est-elle pas étrange ? En effet, celui ou celle qui est soumis aux lois n'est-il pas libre "de faire ce qu'il ou elle veut" ? Nous chercherons donc à savoir en quoi consiste véritablement cette liberté. Nous nous demanderons si la liberté réside dans l'absence de contraintes, puis quelles sont ses limites à cette liberté, et pour finir nous montrerons à qu’elle conditions somme nous vraiment libre de faire ce que l’on veut. Être libre, c'est faire ce que l'on souhaite ? Celui ou celle qui ne peut pas se mouvoir librement n'est pas libre ? Ainsi, lorsque nous partons de la définition basique de la liberté, c’est à dire qu’on pense la liberté à un niveau physique ; on se rend compte effectivement que la liberté c’est une certaine absence de contraintes.

En ce sens toute contrainte est comprise comme obstacle à cette réalisation.

Par ce fait, un homme enfermé dans une prison n’est pas libre au sens physique du terme puisqu’il n’a pas une certaine liberté de mouvements.

La restriction de liberté physique est une punition mise en place par la société, au contraire de se mouvoir comme nous le désirons, qui résulte de la liberté de pouvoir faire ce que l’on veut. Cela s’applique pour la liberté de penser, celui ou celle qui ne peut exprimer sa pensée n'est donc pas libre.

Selon Spinoza le droit Naturel est une puissance physique de la nature, ainsi ma liberté naturelle n'a pas d'autres limites que ma puissance ou ma volonté que j'exerce, en sachant que j’ai les mêmes droits naturels que de puissance.

Par ce fait, si je décide de devenir un meurtrier, je suis soumis à mon droit naturel et donc « jouit » d'aucune limite et sanction.

Mais au contraire, nous pouvons vivre sous le régime de la passion si je me permets de faire ce que je veux tant que la puissance du droit naturel me le permet, c’est-à-dire tant que nous avons une connaissance inadéquate de ce qui est bon pour moi. On est donc bien plus libre lorsque nous agissions sous la conduite de la raison, car nous pensons la maitriser, en comprenant que rien n'est plus utile qu'à mon propre désir que de vivre avec d’autres hommes. Par ailleurs si la liberté c’est faire tout ce que l’on veut, cela suppose que liberté et obéissance sont incompatibles.

Ce qui est vrai à premier vue, celle ou celui qui est soumis aux lois est soumis à l’obligation et aux contraintes. Dans cet ordre, celle ou celui ne respectant pas les lois seraient donc libre. Alors les seules personnes pouvant profiter de cette liberté « totale » sont les commandements, qui n’ont pas d’obligation, sachant que ce sont eux qui donnent les ordres.

Ils peuvent ainsi « faire ce qu’ils veulent ».

Or, la majeure partie de la population sont des subordonnés, alors peu d’hommes sont libres, si être libre est faire ce que l’on veut.

Donc seul « l’Elite » serait vraiment libre.

Mais, aucune société n’a vraiment permis cette liberté « Totale », c’est-à-dire que nous supposons que l’on dispose de son libre arbitre puisque je suis tellement libre que je peux me déterminer à agir sans autre motif que ma propre liberté.

Ainsi toute société se repose sur des interdits, le plus commun étant l’interdiction de l’inceste. Mais cette liberté « Totale » évoque donc le fait que nous disposons de notre libre arbitre puisque étant si libre je peux me déterminer à agir sans autre motif que ma propre liberté.

Mais cela peut pousser à faire des actes complètement immoraux ou désabusés Par exemple un assassinat, ou bien du cannibalisme… Il y a bien donc un problème derrière cette liberté Totale, qui ne peut être définit comme « faire.... »

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