Chacun peut il faire ce qu’il veut ?

« Dissertation de philosophie Chacun peut-il faire ce qu il veut ? Personne ne doute spontanément de sa liberté et seul des obstacles extérieures qui peuvent le bloquer , c’est donc la société, les autres, les institutions etc.

qui menacerait notre liberté.

On ne se sentirait alors pas libre quand une action, une pensée ne vient pas de nous.

Mais parfois nous sentons que c’est nous qui résistons à nous même.

Je veux me mettre à travailler mais je n’en ai pas la volonté.

Je veux arrêter mon addiction, mais je désir fumer, et ces expériences viennent tout d’un coup remettre en cause l’évidence de notre liberté.

Mais alors, si la nature nous offre une « liberté » sans limites, puis-je faire ce que je veux ? Sommes nous alors réellement libre et à quelles conditions ? Dans un premier temps, nous nous intéresserons à quelles conditions peut-on faire ce que l’on veut, puis peut on critiquer cette liberté de faire ce que l’on veut et enfin est-ce qu’il existe une liberté authentique. La liberté vient du latin « liber » qui signifie ce qui n’est pas esclave, par opposition à « servus » et semble désigner le fait de n’être soumis à aucune contrainte qui viendrait bloquer nos désirs.

Être libre, ce serait pouvoir faire ce que l’on souhaite quand on le veut.

Une première idées de la liberté consiste à satisfaire ses désirs sans problèmes.

On est indépendant face à quelqu'un ou quelque choses. Notre liberté s’obtient alors par le fait de laisser-aller des désirs.

En ce sens, toute contrainte est un obstacle à sa réalisation. Dans notre " liberté", la liberté naturelle, celle qui nous est conféré par la nature, fait partie de ses privilèges.

Selon Spinoza le droit naturel est une puissance physique de la nature.

Elle n'interdit rien et profite de toute la puissance.

Ainsi ma liberté naturelle n'a pas d'autres limites que ma puissance ou ma volonté.

Tout en sachant que j'ai autant de droit naturel que de puissance.

Si j'ai décidé de devenir un agresseur, je suis soumis à mon droit naturel et donc profite d'aucunes limites et sanctions.

En revanche, faire ce qu'on veut avec la puissance du droit naturel qui me le permet, peut très bien nous amener à vivre sous l’influence de la passion, c'est à dire une connaissance mauvaise de ce qui est bon pour moi et donc ce qui nous amène à une très faible réalisation de mon humanité.

On est donc plus libre quand on agit sous la raison, car on la maîtrise, en comprenant que rien n'est plus utile qu'a mon propre désir que de vivre avec d'autres hommes qui sont gouvernés par la raison. Mais, faire ce qu’on veut, nous conditionne à refuser des contraintes, des contraintes civiles par exemple, nous avons cette volonté forte de vouloir tuer quelqu’un pour nous libérer de nos pulsions et sommes donc en incapacité de pouvoir nous contrôler face à quelque chose qui pourrait être condamnable, et nous devenons alors prisonnier de nos désirs les plus puissants.

On peut alors remettre en cause ce pouvoir du « libre arbitre » qui nous oblige a être maître de ses actes. Ensuite, on peut suggérer grâce a Descartes que la liberté se mesure avec la volonté, dans sa capacité à choisir entre deux choses sans tenir compte des problèmes extérieures, à « pouvoir faire une chose ou ne pas la faire ».

On appelle « libre arbitre » un tel pouvoir de se décider par sa seule volonté, sans être influencé par autrui ou par ses désirs.

Cette liberté aurait différents degrés. Pour Descartes, le plus bas degré serait la liberté d’indifférence ( choisir au hasard ) et le plus haut degré serait la volonté de la connaissance (choisir en sachant pourquoi).Notre liberté est menée par une volonté déterminée.

Si tout nos choix était sous l’influence du libre arbitre, notre volonté pourrait se révéler immorale.

Cette liberté est si absolue que, pourvu que l’on pense que c’est un plus grand bien d’affirmer sa liberté, on peut vouloir quelque.... »