Ces cheveux d'or - Joachim du Bellay (1550 ) , dans L'Olive
Publié le 01/10/2018
Extrait du document
L'évocation de la souffrance du poète plus inattendue encore la révélation du vers 7. Là où le lecteur s'attend à une lamentation du poète, l'accumulation des trois verbes \" j'aime, j'adore, je prise \", et leur gradation rend plus paradoxal encore les sentiments exprimés. Ces trois verbes sont repris de manière négative au vers 8 \" étreint, brûle, entame \". De plus, le \" je \", poète en position de sujet se retrouve en position d'objet au vers 8 soulignant ainsi l'ambivalence des sentiments.
Les deux tercets s'attachent à souligner la situation paradoxale développée par le poète, ce qui précise l'emploi de \" donc \" au vers 9 et le \" du \" au vers 11.
Dans les tercets, ce sont les remèdes qui sont indiqués mais ils sont directement repoussés par la construction négative du vers 11.
«
Cette apostrophe souligne la distance entre le poète et la femme aimée.
Distance qui témoigne de la
froideur de cette femme, froideur qui contraste avec l'ardeur de la confession amoureuse.
L'amante est physiquement représentée par le procédé de la synecdoque.
Le procédé participe à l'économie de se sonnet.
Seules sont mises en évidence les caractéristiques qui
ont provoqués la passion, l'amour du poète.
Paradoxalement, ces éléments qui sont à l'origine de la
souffrance du poète reçoivent des qualifications élogieuses.
III/ Le paradoxe de l'état amoureux :
Le paradoxe dans le portrait élogieux de la femme, en opposition avec ses pouvoirs destructeurs, paradoxe
introduit par "toutefois".
L'évocation de la souffrance du poète plus inattendue encore la révélation du vers 7.
Là où le lecteur
s'attend à une lamentation du poète, l'accumulation des trois verbes " j'aime, j'adore, je prise ", et leur
gradation rend plus paradoxal encore les sentiments exprimés.
Ces trois verbes sont repris de manière
négative au vers 8 " étreint, brûle, entame ".
De plus, le " je ", poète en position de sujet se retrouve en
position d'objet au vers 8 soulignant ainsi l'ambivalence des sentiments.
Les deux tercets s'attachent à souligner la situation paradoxale développée par le poète, ce qui précise
l'emploi de " donc " au vers 9 et le " du " au vers 11.
Dans les tercets, ce sont les remèdes qui sont indiqués mais ils sont directement repoussés par la
construction négative du vers 11.
Le refus du vers 11, reprend l'énumération du vers 9.
Conclusion
Dans le sonnet Les Cheveux d'or, Du Bellay insiste sur la classe de l'amant douloureusement traité par
la dame.
En dépit de ses souffrances et connaissant les remèdes, il ne veut pas renoncer à sa relation
amoureuse..
»
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