Certitude & Erreur
Publié le 14/10/2013
Extrait du document
Le sujet sous-entend que l'individu peut se retrouver entre le vrai c'est-à-dire le réel ou bien se situer dans le cas de l'illusion qui signifie qu'il peut recevoir une perception fausse. Partons de l'exemple de la méthode de Descartes qui est d'atteindre la vérité par les sciences. Certes nous pouvons partir des expériences scientifiques mais il y a également Spinoza qui nous inspire de vivre dans la joie et de recueillir le maximum de connaissances. C'est alors à ce moment-ci que nous nous posons la problématique du pourquoi recherchons-nous la vérité ? Quel est notre intérêt de rechercher le vrai ? Sur quoi repose cette certitude ? Dire que ce que nous pensons est vrai dans la mesure où nous exprimons les choses comme elles sont c'est l'idée que nous nous faisons de la vérité. Dans un premier temps, nous allons nous posez ce problème : De quelle(s) manière(s) nous retrouvons-t-on conforme à la réalité ? Plus exactement dans quel cas sommes-nous dans le réel ? A travers quel(s) moyen(s)? Ensuite, en seconde partie dans quel cas ne nous retrouvons-nous pas dans l'authentique forcément grâce à la science ou aux mathématiques? Mais nous pouvons ensuite nous demander à travers ces deux première parties si il y a des limites qui nous entrainent dans la certitude du vrai à travers notamment au sens scientifique? La certitude est l'attitude d'esprit du sujet qui est persuadé de détenir la vérité. Mais n'est-il pas possible de se tromper ? Même lorsqu'on se dit « J'en suis sûr et certain « Avons-nous raison de l'être ? Tout d'abord, nous commençons par définir ce qu'est le « vrai «. Le vrai désigne le réel , c'est ce qui est conforme à la vérité. De plus, le vrai ne relève pas de l'imaginaire. Être dans le vrai, c'est détenir la vérité, avoir raison et donc avoir des raisons d'affirmer que c'est la vérité. Être dans le vrai, serait savoir que l'on sait et pas seulement avoir une opinion vraie. Pour être dans le vrai faut-il encore connaître la vérité de ce qu'on dit. A l'opposé, être dans le faux veut dire que le sujet se trouve dans l'erreur ou l'illusion. Le terme « sûr « ici, signifie que l'homme doit être certain, convaincu de l'idée qui va avancer. Spinoza s'inspire donc d'une partie de la théorie cartésienne de la connaissance, selo...
«
Chez Hume par exemple, on parle d'expérience scientifique : pourquoi on fait des
exp
ériences scientifiques ? On en fait pour confirmer ou affirmer une hypoth èse
explicative. Il est int
éressant de lire chez Spinoza car il nous renvoie de vivre dans
la joie et de recueillir le maximum de connaissances « Les v
érit és math ématiques
sont des v
érit és éternelles ». Cette citation prouve bien qu'un calcul math ématiques
ou un raisonnement logique est toujours in
évitable ou absolument vrai.
On les
appellent les « v
érit és n écessaires et logiques ».
Il s'agit donc ici de v érit és
uniques sauf que dans les investissements boursiers il y a une part d'interpr
étation,
d'
émotion, émotif, il faut qu'il y est le m ême degr é de confiance car il y a des peurs
inv
érifiables (ex : épid émies mondiales, chutes de m étéorites...)
Une v
érit é dite scientifique est remise en question, la v érit é est
dynamique et elle
évolue en fonction de ce qu'on apprend de nos connaissances et
des exp
ériences scientifiques .
Karl Popper a dit : « Ce qui est scientifique est
irr
éfutable ».
Le d ébat n'est pas clos et qu'il faudra toujours remettre en question
comme l'a dit Bachelard : « L'observation scientifique est toujours une observation
pol
émique : elle confirme ou infirme une th èse ant érieure ...
». Cette citation signifie
essentiellement que l'observation est toujours une mise en question des th
éories
é
tablies.
Pour Bachelard ce qui caract érise l'esprit scientifique c'est le « sens du
probl
ème ».
Par exemple on estimait comme vrai la th éorie de Newton sur la
lumi
ère pour cette seule raison qu'il s'agissait d'un tr ès grand scientifique.
On a
d
écouvert au d ébut du 20 ème si ècle que la th éorie de Huygens était tout aussi
valable : th
éorie ondulatoire.
C'est en surmontant ces obstacles épist émologiques
(obstacle qui provient de la science ellem
ême) que la science progresse et que les
connaissances se pr
écisent. C'est pourquoi Bachelard, c'est la remise en question
qui est la condition n
écessaire du progr ès et des connaissances scientifiques.
Nous pouvons nous retrouver dans le vrai gr
âce à d'autres exp ériences,
d'autres th
éories mais à travers les d émonstrations.
Dans la prochaine partie qui
suivra, nous d
émontrerons qu'il n'y a pas que la connaissance scientifique qui
prouve que nous sommes
s
ûr d' être dans le vrai.
Mais, si la certitude n'est que l'intime conviction, n'estil pas possible
d'imaginer que l'homme certain, peut
être dans le faux?
En effet, l'homme certain a une assurance intellectuelle, il tire ses certitudes, d'une
possible d
émonstration. La d émonstration est le fait de d émontrer une évidence, ou .
»
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