Rapportée à son étymologie latine, véritas, la vérité désigne dans son sens le plus général, le caractère des jugements capables de fonder un accord entre les esprits.
Publié le 08/10/2017
Extrait du document
Rapportée à son étymologie latine, véritas, la vérité désigne dans son sens le plus général, le caractère des jugements capables de fonder un accord entre les esprits. La vérité renvoie à des choses et à ce qu'on en dit. Elle désigne ainsi ce qui est soit un fait soit une proposition. Or, comme le déclare Vladimir un philosophe français, toute vérité n'est pas bonne à dire, il y a des vérités qu'il faut manier avec des précautions infinies, à travers toutes sortes d'euphémismes et d'astucieuses périphrases. La question nous situe donc sur le terrain de la nécessité de la vérité : sommes-nous alors dans l'obligation de connaître la vérité ? Dès lors, pourquoi serait-il si important de découvrir le vrai ? Pourquoi faudrait-il toujours préférer le vrai du faux ? Il arrive que la vérité enjendre des conséquences désastreuses, aurait-elle alors autre qu'une valeur intellectuelle ? Une valeur morale ? Une valeur pragmatique ? ( I. La vérité : une source de progrès intellectuelle Se libérer de l'ignorance L'allégorie de la caverne de Platon II. Remise en question de la vérité Pr...
«
enfance.
Platon montre en fait que ces Hommes sont emprisonnés par leur ignorance,
la clef de leur chaîne est nul autre que la lumière, la Vérité et que eux seuls peuvent y
accéder.
Leur principal crime est le fait qu'ils croient savoir alors qu'ils ne savent rien
alors que le philosophe lui est conscient qu'il ne sait pas, ce qui le rend Grand, la
découverte de la Vérité détache ses chaînes et le libère des illusions.
Cette allégorie
peut être soutenue par l'exemple suivant, la découverte de l'héliocentrisme de Galilée
a été rejetée par l'opinion publique, qui était convaincue que la Terre était au milieu
de l'univers bien que celui-ci avait de solides démonstrations.
La vérité est en effet considérée comme étant une connaissance, une savoir absolu
et comme le définit Socrate un éveil de l'intelligence mais cette vérité peut être
discutable et même remise en cause.
La vérité peut-être « triste ».
En effet, souvent l'illusison est plus réconfortante que la
connaissance, Nietzsche, un philosophe allemand partage également cet avis : « C'est
dans un sens aussi restreint que l'homme veut seulement la vérité : il convoite les
suites agréables de la vérité, celles qui conservent la vie; envers la connaissance pure
et sans conséquence il est indifférent, envers lés vérités préjudiciables et destructives
il est même hostilement disposé.» Nietzsche veut en fait dire que l'Homme ne veut
pas la Vérité pour elle-même, c'est-à-dire la connaissance et la délivrance de
l'ignorance comme on le croit.
Sans doute y a-t-il dans la recherche de la vérité « à tout prix » plus de haine de la vie
que d'amour de la vérité.
Peut-être même y a-t-il dans notre soif de connaissance une
volonté délibérée, mais secrète, de nous rendre malheureux, en nous privant de nos
illusions vitales.
Toutefois, l'illusion n'est-elle pas vitale que pour une vie faible et
déjà diminuée ? Une vie qui en d'autres termes a besoin d'illusions pour se supporter
elle-même, est-ce cela une vie heureuse ?
Comme on a pu le voir que certaiins Hommes préfèrent refoulée cette connaisance
absolue et préférer l'illusion qui est plus réconfortante, mais certains renoncent à la
vérité.
En effet « ce que je crois être vrai, je n'en doute pas » Aussi la découverte d'une
erreur vient-elle toujours m'ébranler dans mes certitudes : j'étais persuadé que cela
était vrai et je découvre que c'était faux.
Je subis alors l'épreuve du désespoir.
et la
subis nécessairement : et si tout ce que je crois encore vrai était également faux ?
Après tout, ce qui à présent m'apparaît comme une grossière faute de jugement, j'y ai
cru sans l'ombre d'un doute.
Qu'est-ce qui me prouve alors qu'il n'en va pas de même
pour tout le reste de mes croyances ? Aussi l'épreuve du doute me conduit-elle au
désespoir, car je désespère de pouvoir enfin me reposer sur une certitude.
Nous sommes venus à montrer que l'Homme a effectivement besoin de la vérité afin
d'acquérir une certaine connaisance et un savoir considérée légitime par les
philosophes ; mais elle peut être aussi remise en cause par l'Homme qui préfère la
facilité donc l'illusion qui est plus réconfortante..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- La vérité dépend-elle alors d'un accord des esprits, d'un «nous» collectif ?
- La vérité dépend-elle d'un accord des esprits ?
- Il n'y a personne qui ne convienne que tous les hommes sont capables de connaître la vérité ; et les philosophes même les moins éclairés demeurent d'accord que l'homme participe à une certaine Raison qu'ils ne déterminent pas. Malebranche
- Doctrine de la vérité-accord des esprits ?
- On pouvait lire dans Les Lettres françaises du 25 février 1954 (Gallimard) ces lignes de Thomas Mann : «Le classicisme, ce n'est pas quelque chose d'exemplaire ; en général, et hors du temps, même s'il a beaucoup et tout à faire avec les deux idées implicites ici, celle d'une forme, et celle de la précellence de cette forme. Bien loin de là, le classicisme est plutôt cet exemple tel qu'il a été réalisé, la première création d'une forme de vie spirituelle se manifestant dans la vie indi