PHILOSOPHIE DISSERTATION 3 PLAN : L’objet du désir (que désire-t-on ?
Publié le 27/02/2017
Extrait du document
«
considérait que la société de son temps était d’un stade temporaire de l’évolution
sociale car elle réfrénait ces deux types de désirs.
En effet, la traditionnelle
philosophie de Platon à Aristote jusqu’à la fin du Moyen Age considérait que si ces
désirs étaient naturels et en son sens bon, étaient aussi dangereux si on cherchait à
les satisfaire avec excès.
Ainsi Fourrier pense que nos désirs doivent être satisfaits et
que la sexualité joue un rôle important dans notre bonheur, les actions humaines sont
alors sous notre contrôle puisqu’elles résultent d’une délibération, mais nos rêves
sont-ils sous notre contrôle ? Ont-ils un sens avec nos désirs ?
Selon Freud, l’homme n’est pas totalement maitre chez lui et son comportement
est largement influencé par les désirs cachés qui animent son inconscient.
Si l’homme
est le jouet de désirs profonds qu’il ignore et qui peuvent le conduire à la folie,
comment dans ces conditions, exiger de lui qu’il modère ses désirs par la raison ?
Dans la théorie psychanalytique des rêves de Freud, on apprend que le rêve est
l’accomplissement d’un désir car nos rêves ne sont pas le simple résidu absurde
d’activités neurologiques comme pouvaient le penser des matérialistes.
Freud prend
l’exemple de sa fille qui rêve de manger des fraises alors qu’elle en est interdite, mais
il faut distinguer le contenu manifeste des rêves de sa signification véritable.
Mais les
adultes font également des rêves qui trahissent la volonté de satisfaire un désir.
(prisonniers : rêves érotiques) Mais si nos rêves sont réellement signe d’un
accomplissement d’un désir, ils ne sont alors en aucun cas guidés par la raison, or
c’est ce qu’affirme Aristote.
Dans la théorie traditionnelle, Aristote montre que la vertu qu’est la tempérance
et la modération c’était le domaine propre à l’accomplissement de nos désirs.
Puisque
toute vertu est une médiété, la modération s’oppose au dérèglement qui est un excès
et à l’insensibilité, terme qu’Aristote désigne pour celui qui agit de manière excessive.
Les plaisirs en soi ne sont pas mauvais mais font l’objet d’une vertu particulière : la
tempérance.
Pour Aristote, l'idée de sensation, c'est ce qui met en relation le sujet et
l'extérieur.
Les sensations sont selon lui, multiples mais possède néanmoins un
point commun : toutes sont à l'origine de la connaissance du monde qui nous
entoure.
On appelle les philosophes qui partage cette réflexion, des empiristes.
Aristote est donc un empiriste car il partage le fait que les sensations sont à
l'origine de la connaissance.
Il faut distinguer parmi les sensations, les
sensations visuelles, olfactives, auditives, tactiles et gustatives.
La nature de la sensation dépend de l'objet sur lequel elle porte.
SELON PLATON : Quand on réfléchit sur le désir, il faut distinguer le sujet qui désir et
l'objet qui est désiré.
Il faut alors tenir compte du fait que l'objet désiré, le sujet en est
privé.
Comme le montre Platon, le désir est avant tout l'expression d'un manque : On
ne désire les objets que lorsque nous en sommes privés.
Le sujet le perçoit alors
comme un bien à atteindre.
À partir de cette idée, s'entrevoit deux possibilités : Soit
le sujet parvient à assouvir son désir, soit il n'y arrive pas.
L'Homme est un être qui fait parti de la nature et c'est celle-ci qui suscite en nous le
désir de savoir.
Le savoir apparait en nous de cette façon comme le but du désir, ce
qui nous amène à distinguer deux choses, d'une part le sujet qui désire et de l'autre,
l'objet du désir.
S'établit de cette manière une relation entre le sujet désirant et l'objet
désiré.
EPICURE DIT QUE : Le bonheur dépend en grande partie du plaisir, élément constitutif
principal au bonheur.
L'Homme doit alors fuir la douleur.
On peut distinguer plusieurs plaisirs.
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