Le progrès est-il inscrit dans la culture ?
Publié le 16/02/2017
Extrait du document
Le progrès est-il inscrit dans la culture ? Par définition le progrès est une innovation qui a pour but d'amener une amélioration, une nouvelle façon de faire. Mais ce progrès n'est pas seulement une amélioration, mais plutôt un avancement dans un domaine. Les sciences, les connaissances, plus généralement on peut s'interroger sur l’interaction de ce progrès avec l'Homme. La culture se comprend en premier lieu par l'opposé de la nature.La culture ne concerne pas exclusivement les contrairement à la nature, mais résulte d'un apprentissage. Mais on peut la comprendre dans un sens plus large où la culture serait l'ensemble des activités humaines n'étant pas inné et étant propre à une civilisation. Néanmoins on peut se poser la question des causes de ce progrès ? De l'appartenance de ce progrès à la culture ou à la nature ? Le progrès peut-il être général et individuel, comme la culture ? L'éducation montre t-elle que le progrès est inscrit dans la culture ou non ? Quelles sont les origines de la notion de progrès ?... Nous verrons en premier lieu si le progrès est bien inscrit dans la culture, puis nous nous demanderons en quoi le progrès peut-il se dissocier de la culture ? Tout d'abord, on peut être amené à penser que la nature, interagissant avec la culture, se traduit par une forme de progrès au sens large : un Homme à l'état brut de nature façonné par la société afin d'être cultivé, a subi une évolution, autrement dit une progression. Nous savons qu'au fil des siècles, l’histoire des techniques et des réalisations de l’Homme a répondu à des besoins militaires, économiques et sociales, de leur contexte d’apparition comme de leurs conséquences sur la société. Ces progrès quels qu'ils soient engendrent une évolution en chaîne des civilisations constituant une forme de culture des Hommes car cet avancement va les développer, les affiner davantage.
«
une forme de culture des Hommes car cet avancement
va les développer, les affiner davantage.
Prenons comme exemple la création de la caravelle au
XV ème siècle, ce progrès est du à une nécessité de
transport, néanmoins avec du recul on peut s'imaginer
que les Hommes auraient pu s'en passer, c'est donc une
création pour rendre la vie meilleure.
Dans une époque
plus lointaine, nous avons la découverte de la boussole
au XIII eme siècle puis au Moyen âge lorsque les
Hommes s’intéressent au points cardinaux bien qu'ils en
aient une vision fausse, c'est une forme de progrès, ils
ont un désir de conquête et de progrès.
Plus récemment
en 1944, l'humain a évolué, en effet par le fait
d'accorder le droit de votes aux femmes, il a cherché à
réduire une inégalité et ainsi à limiter certains conflits.
Souvent l'Homme est dans la nécessité de modifier
certaines normes et valeurs de son capital culturel à des
fins morales et pour limiter les conflits, souvent au sein
d'un groupe même.
Même si cette « progression » qu'a su faire l'Homme
dans diverses activités a été le plus souvent
inconsciente, cette façon d'anticiper ses besoins et son
environnement est semblable à un progrès.
On en
conclut que l'homme sur tous ces siècles n'a cessé de se
développer culturellement dans un grand nombre de
domaines.
Nous savons que l'idée de progrès peut se traduire par
un enrichissement des savoirs humains déjà présents,
naturels ; ils sont cultivés afin d'être exploitables au
maximum de leurs capacités.
Chez l'animal comme chez
l'Homme, les aptitudes physiques se sont développés au
cours du temps, le premier Homme tout comme le
premier animal d'une espèce n'avait point des capacités
physiques équivalentes à celle que nous avons
aujourd'hui.
Cela est par exemple valable pour certains
sens (odorat, ouïe, goût).
Par ailleurs, le fait de façonner un être humain à la
naissance est issue d'une éducation, d'une culture plus
ou moins différentes selon les civilisations.
Mais ces
valeurs transmises sont issues d'un progrès en général.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Le progrès s’inscrit-il dans la culture ?
- Ernest Renan, dans un discours prononcé le 7 août 1883 à la distri¬bution des prix du lycée Louis-le-Grand, disait : « La grande force de nos jours, c'est la culture de l'esprit à tous les degrés. La barbarie est vaincue sans retour, parce que tout aspire à devenir scientifique. » Un orateur de 1946 pourrait-il tenir le même propos ? Quels biens peut-on attendre, sans vaine illusion, du progrès scientifique ? et à quelles conditions morales ?
- Le progrés s'inscrit-il dans la culture ?
- La pensée de la culture admet-elle l'idée de progrès ?
- La culture va-t-elle nécessairement avec le progrès ?