La vie quotidienne est saupoudrée des rêves, lapsus, actes manqués.
Publié le 27/07/2016
Extrait du document
«
psychologiques) qui font pression sur lui.
Par contre, comme il est
sujet il reste toujours le même.
Comme il est sujet, il est
responsable.
Il contrôle ses actes.
Il a un jugement.
L’identité
humaine est faite à partir de l’unité du moi, du sujet.
C’est comme l’a
écrit Kant dans L’Anthropologie du point de vue pragmatique .
C’est
le fait de « posséder le Je dans sa représentation ».
Cette capacité
à dire « je » montre le fait d’être sujet.
On peut s’exprimer.
Pour
parler il faut penser.
C’est le fait de dire « je » qui va donner aux
différentes représentations une unité.
En outre, si on considère l’inconscient comme un degré secondaire
de la conscience, l’unité du moi ne change pas.
Leibniz, un
philosophe allemand, avait conjecturé l’idée que notre conscience
saisit une partie des perceptions qui la percent.
On peut ne pas les
apercevoir.
C’est le cas des gestes machinaux comme marcher
sans un but précis.
Leibniz décrit cela dans les Nouveaux Essais sur
l’entendement humain .
Il a théorisé l’existence des « petites
perceptions ».
Elles ne sont pas aperçues mais elles agissent dans
la vie consciente.
Il utilise l’exemple du bruit de l’eau.
Quand on fait
tomber une goutte d’eau, on ne l’entend pas.
Cependant, on peut
entendre une vague, qui est composée de millions de goutes.
La
goutte en elle-même a un bruit existant mais infime.
On ne l’aperçoit
pas.
C’est comme dit Leibniz : « ces petites perceptions sont donc
de plus grande efficace qu’on ne pense ».
Comme ce sont des
« petites perceptions », il s’agit d’une conscience de moindre degré.
Dans ce cas, on le nomme l’inconscience.
Il montre que le moi
échappe la conscience.
De plus, on réfléchit de l’inconscient comme une entité autonome.
Le moi n’est plus le maître absolu.
On se rend compte que certains
actes psychiques échappent à la conscience.
Par exemple, quand
on rêve, quand on dit le contraire de ce qu’on voulait dire.
Ou,
l’inconscient peut créer des idées dont on ne comprend pas
l’origine.
Freud les analyse et essaie de comprendre ces
manifestations.
Il découvre ainsi, l’hypothèse de l’inconscient
psychique.
Elle est différente de la conscience.
Et, on ne peut pas la
considérer comme une conscience obscurcie.
En créant cette
hypothèse, Freud découvre qu’il existe trois instances : le ça, le moi
et le surmoi.
Le « ça est inconscient.
Il correspond à l’ensemble de
nos pulsions.
Il est gouverné par le plaisir.
Le « surmoi » est
l’intériorisation inconsciente des interdits sociaux et parentaux.
Et, le
« moi » est la représentation consciente qu’on a de nous-mêmes.
Il
remplit la fonction de médiateur entre le « ca » et le « surmoi ».
Le
« moi » laisse passer ou refoule ces pulsions.
Cela fait qu’on
considère l’hypothèse de l’inconscient psychique comme une entité.
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