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La vie quotidienne est saupoudrée des rêves, lapsus, actes manqués.

Publié le 27/07/2016

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La vie quotidienne est saupoudrée des rêves, lapsus, actes manqués. Ils sont des manifestations banales de l’inconscient. Admettre l’existence de l’inconscient psychique explique toutes ces manifestations. La reconnaissance de l’inconscient met indiscutablement en question l’idée d’une souveraineté de la conscience. Cependant, on reste toujours sujet. On a une unité de conscience. Cela permet de rester le même moi. Mais, si on admet l’existence de l’inconscient, est-ce que cela rompt avec cette unité du sujet ? Donc, l’hypothèse de l’inconscient psychique revient-elle à admettre un autre moi en moi ? Soit, l’hypothèse de l’inconscient psychique revient à admettre un autre moi en moi. Mais, si on admet cela, le sujet n’est plus responsable. C’est comme l’écrit Freud dans Essais de psychanalyse appliquée : « le Moi n’est plus maître dans sa propre maison. » Ou, cette hypothèse permet de mieux se connaître comme sujet. Et cela permet de maîtriser ses limites. Donc, sous quelles formes l’hypothèse de l’inconscient met en évidence qu’il existe un autre moi en moi ? Est-ce que cette hypothèse rend-elle le sujet irresponsable de ses actes ? Ou bien, est-ce que cette hypothèse permet de surmonter ses limites et les maîtriser ? L’hypothèse de l’inconscient psychique met en évidence l’existence d’un autre moi en moi. Freud est un médecin autrichien. Il définit le terme de l’inconscient comme des processus psychiques spécifiques. Ils sont différents des processus conscients. Il y a une rupture radicale avec la conscience. L’hypothèse de l’inconscient est une hypothèse médicale. Freud invente une nouvelle thérapie, la psychanalyse à partir de cette hypothèse. Il la découvre quand il traite Anna O de hystérie. Il se rend compte que les causes de la maladie sont psychiques. Le moi est une réalité permanente et invariable. Il est le principe d’unité et d’identité de l’homme. Elle constitue l’individu, le sujet, la personne qu’on est. Et, on nomme psychisme l’ensemble des phénomènes, des processus relevant de l’esprit, de l’intelligence et de l’affectivité et constituant la vie psychique (qui concerne l’esprit, ...

« psychologiques) qui font pression sur lui.

Par contre, comme il est sujet il reste toujours le même.

Comme il est sujet, il est responsable.

Il contrôle ses actes.

Il a un jugement.

L’identité humaine est faite à partir de l’unité du moi, du sujet.

C’est comme l’a écrit Kant dans L’Anthropologie du point de vue pragmatique .

C’est le fait de « posséder le Je dans sa représentation ».

Cette capacité à dire « je » montre le fait d’être sujet.

On peut s’exprimer.

Pour parler il faut penser.

C’est le fait de dire « je » qui va donner aux différentes représentations une unité.

En outre, si on considère l’inconscient comme un degré secondaire de la conscience, l’unité du moi ne change pas.

Leibniz, un philosophe allemand, avait conjecturé l’idée que notre conscience saisit une partie des perceptions qui la percent.

On peut ne pas les apercevoir.

C’est le cas des gestes machinaux comme marcher sans un but précis.

Leibniz décrit cela dans les Nouveaux Essais sur l’entendement humain .

Il a théorisé l’existence des « petites perceptions ».

Elles ne sont pas aperçues mais elles agissent dans la vie consciente.

Il utilise l’exemple du bruit de l’eau.

Quand on fait tomber une goutte d’eau, on ne l’entend pas.

Cependant, on peut entendre une vague, qui est composée de millions de goutes.

La goutte en elle-même a un bruit existant mais infime.

On ne l’aperçoit pas.

C’est comme dit Leibniz : « ces petites perceptions sont donc de plus grande efficace qu’on ne pense ».

Comme ce sont des « petites perceptions », il s’agit d’une conscience de moindre degré. Dans ce cas, on le nomme l’inconscience.

Il montre que le moi échappe la conscience.

De plus, on réfléchit de l’inconscient comme une entité autonome. Le moi n’est plus le maître absolu.

On se rend compte que certains actes psychiques échappent à la conscience.

Par exemple, quand on rêve, quand on dit le contraire de ce qu’on voulait dire.

Ou, l’inconscient peut créer des idées dont on ne comprend pas l’origine.

Freud les analyse et essaie de comprendre ces manifestations.

Il découvre ainsi, l’hypothèse de l’inconscient psychique.

Elle est différente de la conscience.

Et, on ne peut pas la considérer comme une conscience obscurcie.

En créant cette hypothèse, Freud découvre qu’il existe trois instances : le ça, le moi et le surmoi.

Le « ça est inconscient.

Il correspond à l’ensemble de nos pulsions.

Il est gouverné par le plaisir.

Le « surmoi » est l’intériorisation inconsciente des interdits sociaux et parentaux.

Et, le « moi » est la représentation consciente qu’on a de nous-mêmes.

Il remplit la fonction de médiateur entre le « ca » et le « surmoi ».

Le « moi » laisse passer ou refoule ces pulsions.

Cela fait qu’on considère l’hypothèse de l’inconscient psychique comme une entité. »

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