« Je ne crois point, au sens philosophique du terme, à la liberté de l’homme.
Publié le 24/03/2020
Extrait du document
«
Ensuite nous pouvons donc poursuivre en étudiant la liberté
d’action qui définit la possibilité d’agir selon nos désirs.
L’homme
agit juste parce qu’il le décide.
Ses actes sont l’expression de son
libre arbitre c’est-à-dire de ce qu’il est réellement, sa personnalité,
selon Bergson.
En effet, cette interprétation s’ajoute bien à la
suite de notre étude de la liberté de pensée qui nous pousse à
agir pour accomplir nos désirs car pour les stoïciens, la liberté est
intrinsèquement liée au bonheur.
Nous pouvons prendre un
exemple pour justifier le fait que nous nous comportons comme
nous le décidons : les animaux agissent selon leur instinct (trouver
de la nourriture) alors que l’homme peut agir sans que rien ne le
pousse à le faire (bouger un membre).
Afin de pouvoir se
considérer libre, l’être humain doit pouvoir faire ses propres choix
en suivant ses désirs.
Il est sans arrêt en réflexion d’agir pour son
bien même s’il en découle au final qu’une brève satisfaction.
Nous avons donc vu que chaque homme possède sa propre
liberté de penser, qui lui permet d’agir selon ses désirs.
Cependant, si chacun exerçait sa propre liberté commune, il n’y
aurait plus de limite et ainsi plus de liberté : la liberté infinie
détruirait la liberté car trop de liberté tue la liberté.
Dans un second temps, nous allons donc voir que cette
liberté à disposition de chacun de nous est tout de même dotée
de contraintes afin de la faire durer.
Tout d’abord, il s’agira
d’étudier l’autorité parentale, qui est, pour chacun de nous encore
sous la responsabilité de nos parents, un obstacle à notre liberté
totale.
En effet, nous sommes tous libres de penser et d’agir mais
agir de manière limitée, notamment pour nous, enfants.
Tout
parent a des droits et devoirs sur ses enfants.
Sa priorité est de
leur donner une éducation suffisante afin que plus tard ils puissent
s’épanouir librement dans leur vie.
Cependant cette vie heureuse
rêvée par bon nombre de personnes doit être alors précédée
d’une restriction de droits et donc de liberté mise en place par une
instance extérieure : les parents.
Nous (enfants) avons donc moins
d’autonomie et pouvons agir selon nos désirs mais de façon plus
limitée que des personnes majeures car nous sommes encore
sous la responsabilité de nos parents.
Nous pouvons prendre un
exemple quelconque, une heure de sortie maximale imposée par
ceux-ci qui entraine le mécontentement de l’enfant qui
souhaiterait rester plus longtemps.
La satisfaction d’être sorti est
présente chez l’enfant mais reste limitée dans le temps.
Victor.
»
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