BOBATE ALIA LS1 Réécriture : DM de philosophie La raison est déterminée par des inclinations sensibles, pas forcément morales, influençant sur notre volonté.
Publié le 14/01/2020
Extrait du document
«
touché par la grâce de ce dernier.
Donc si l’action est morale elle est possible selon la possibilité de
la condition même du commandement.
Cette sainteté n’est nullement réalisable par un être doté de
raison dans ce monde sensible car l’homme est également un être sensible, qui a des désirs, qui a
des maximes crées à partir d’inclinations sensibles.
Elle reste obligatoire et nécessaire afin de
rencontrer ce souverain bien.
Kant envisage qu’elle soit possible dans un progrès allant à l’Infini,
c’est-à-dire que nous serions capable de nous améliorer moralement, d’aller vers cette sainteté mais
dans un monde suprasensible, qui est au-delà du monde sensible et perdure dans le temps.
Selon les
principes mêmes de la raison pratique pure, nous nous devons de reconnaître ce genre de
progression comme étant un objet possible, réalisable de notre volonté.
Kant identifie donc le
progrès à l’infini comme la condition de la possibilité de la sainteté.
Comme nous l’avons rappelé, ce progrès infini, ne peut être envisager que si l’on considère
et que l’on admet possible l’existence de l’immortalité de l’âme sans pouvoir la prouver.
Ce qui
suppose qu’une partie de nous, notre personnalité, qui plus est, est raisonnable, peut perdurer dans
le temps à l’infini, qu’elle peut progresser dans un monde suprasensible au contraire d’une
existence sensible.
Dans un second temps, la condition de ce souverain bien est de supposer l’immortalité de
l’âme, cela est pensable et le rend possible.
On admet ici un postulat, un principe d’effectuation qui
permet d’agir, c’est une idée constitutive.
Le postulat de l’immortalité de l’âme rend moins
impossible le souverain bien, cela nous paraît possible mais difficile.
Pour réaliser la première
moitié du souverain bien qui nous a été ordonné par la loi morale, nous devons postuler
l’immortalité de l’âme.
Le fait d’atteindre la conformité morale complète nous est profitable, elle prouve
l’inaptitude de la raison spéculative, de la connaissance.
La raison spéculative, donc théorique est
insuffisante.
Il est alors préférable de l’aborder d’un aspect sur la religion morale, une morale de la
bienveillance.
Kant fait référence à la morale de l’intérêt, au relativisme moral : les valeurs morales
ne peuvent être observés qu’objectivement.
Nous la rendons adaptable, nous la magnifions selon
nos attentes, elle nous devient inabordable.
C’est-à-dire, pour la deuxième proposition, que le fait
d’espérer autant d’atteindre un degré de sainteté, nous pousserait à nous dérouter dans des rêves
théosophiques, qui font ressortir l’enthousiasme d’après le principe de remplacer les œuvres par la
foi.
Ici, cet enthousiasme prend le relai de la raison.
La foi est une intuition intellectuelle.
D’une
façon cela permet une réalisation de la loi morale dans ce monde-ci.
La foi est régit par des
commandements stricts, propre à la religion mais en en accord avec une variation de la morale.
Cependant, pour un être fini et raisonnable, tel que l’homme, capable donc de raisonner et
qui a une finalité dans le temps, tant qu’il est dans ce monde, le progrès à l’infini reste flou.
C’est
pour cela qu’il ne peut accéder qu’aux degrés inférieurs de la perfection morale, de la vertu, et pas
aux degrés supérieurs puisqu’il n’a pas autant de capacités qu’un être entièrement infini.
Pour
l’homme, il faut admettre que sa partie suprasensible progresse à l’infini vers la sainteté et donc que
son âme est immortelle.
C’est la condition de la perfection morale, de la vertu.
Il y a donc une idée
d’une progression morale qui tend à aller vers l’aptitude à être digne de bonheur.
Enfin, il nous faut justifier ce postulat.
En effet, on ne peut admettre un monde suprasensible
ou l’immortalité sans postuler l’existence de Dieu.
Nous n’avons pas les moyens ou la puissance
pour rendre un tel monde possible, donc il faut postuler l’existence d’un être qui en est capable, de
faire appel à la transcendance.
Cette transcendance peut se traduire par un Dieu qui a crée un monde
intelligible où notre âme peut vivre éternellement et jouir du bonheur, le bonheur étant l’autre
moitié qui constitue le souverain bien.
Cette esthétique transcendantale n’a pas de condition de.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Car quiconque a une volonté ferme et constante d'user toujours de la raison le mieux qu'il est en son pouvoir, et de faire en toutes ses actions ce qu'il juge être le meilleur, est véritablement sage autant que sa nature permet qu'il le soit. [ Principes de la philosophie ] Descartes, René. Commentez cette citation.
- Car quiconque a une volonté ferme et constante d'user toujours de la raison le mieux qu'il est en son pouvoir, et de faire en toutes ses actions ce qu'il juge être le meilleur, est véritablement sage autant que sa nature permet qu'il le soit. Principes de la philosophie Descartes, René. Commentez cette citation.
- ?Cours du 30 Novembre (philosophie) Volonté ? réfléchie/envie
- Dissertation de philosophie Sujet : Pour réussir sa vie, doit-on suivre ses passions ou sa raison ?
- Philosophie Sujet 1 : Croire est-ce renoncer à la raison ?