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Biographie d'AVICENNE (Abou-Ali-al-Hosein-Ibn-Sinà). ?

Publié le 28/06/2009

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avicenne

Né à Afshéna, près de Boukhara, en 980, mort entre Ispahan et Hamadan en 1037. Avicenne étudia seul les mathématiques, la physique, la médecine et la philosophie. Il voyagea et s'installa à Djouzdjân. Puis, il devint vizir du prince de Hamadan, et mourut de surmenage. La création est admise pour les formes, non pour la matière, et l'agent créateur est le donateur des formes. La Création, c'est « l'acte de la pensée divine se pensant elle-même « : cet acte est la première intelligence. De la contemplation à laquelle se livre celle-ci par la suite, dérive la Deuxième Intelligence ou « Ame motrice du Ier Ciel «. La dernière intelligence est « l'Intelligence agente «, dont proviennent les âmes. Sa doctrine mêle les théories orientales au péripatétisme. Il n'eut pas le temps de mener à bien son projet de« philosophie orientale «.

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« Avicenne (980-1036) Un homme universel Il s'appelait Abû 'Alî Hosayn ibn 'Abdillah Ibn Sînâ ; certaines de ses oeuvres traduites en latin au XIIe siècle portent un nom marqué par la prononciation espagnole, « Aven Sînâ », qui a conduit à la forme « Avicenne » sous laquelle il est universellement connu, vu d'Occident tout du moins. Né à Afshana près de Boukhara (dans l'actuel Ouzbékistan, alors la Perse), il est fils d'un haut fonctionnaire du gouvernement samanide.

Son autobiographie, complétée par son disciple Jûzjâni, nous apprend qu'il fut un enfant très précoce.

Il reçoit une éducation encyclopédique : grammaire, géométrie, physique, médecine, théologie… Il relut quarante fois la Métaphysique d'Aristote avant de la comprendre grâce à un traité de Fârâbî. Il ouvre un cours public à Gorgan et commence la rédaction de son « grand canon » ( Qânûn ) de médecine qui restera la base des études médicales. Une encyclopédie vivante À dix-huit ans, Avicenne a pour ainsi dire fait le tour de tout ce qu'on pouvait alors savoir.

Quand il accepte la charge de vizir (plus précisément de ministre) que lui propose le prince de Hamadan, il compose un commentaire des oeuvres d'Aristote.

Il s'impose un programme de travail écrasant : le jour est consacré aux affaires publiques, la nuit aux affaires scientifiques… À la mort de son protecteur, il a l'imprudence d'entretenir une correspondance secrète (pas assez !) avec le prince d'Ispahan ; emprisonné, il en profite pour écrire.

Réussissant à s'échapper, il devient un familier de son correspondant ; en 1034, Ispahan tombe au main de Mas'ûd, les bagages du shayk sont pillés, la ville mise à sac… disparaît l'énorme encyclopédie rédigée par Avicenne : vingt-huit mille questions en vingt volumes dont ne subsiste que des fragments.

Au cours d'un voyage où il accompagne son prince, il est pris de malaise (il souffre d'une grave affection intestinale), se soigne d'une manière expéditive et meurt en mulsuman fidèle. 26 L'oeuvre 27 OEuvres conservées – une partie du commentaire de la Théologie dite d'Aristote. »

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