Bioéthique : le principe responsabilité, Hans Jonas
Publié le 17/06/2012
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2. Ce souci de se maintenir s'explique par la fragilité du vivant Si les êtres ont le souci de se maintenir c'est parce qu'ils sont fragiles. Bichat "la vie c'est ce qui résiste à la mort". L'être le plus menacé c'est l'homme, "l'être nu" (Rousseau) parce que l'homme n'a pas d'instinct. Une des solutions est l'éducation. Cela développe le sentiment de la responsabilité de soi. L'homme peut donc se rendre encore plus vulnérable ou contraire créer des solutions qui le protège (ex: l'heurétisque de la peur). Jonas pense qu'il faut créer une science du risque. L'intelligence humaine permet de calculer le risque pour lui et pour les autres (intelligence systémique). Si l'homme a prospéré c'est bien par des solutions d'alliance et d'entraide. 3. D'où nous vient ce sentiment de responsabilité envers autrui et nous-mêmes? On pourrait très bien être vulnérable et ne pas s'en soucier. Dans l'humanité il y a l'expérience parentale: l'homme est obligé de protéger ses enfants, et ce longtemps. C'est le souci des enfants (les siens et ceux de la communauté) qui fonde la responsabilité humaine. C'est un sentiment proprement humain faisant que cette responsabilité est en nous. Nous avions les ressources de répondre à la technicisation de environnement mais seule la raison scientifique a prévalu.
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