BICHAT Marie-François-Xavier (1771-1802) né à Thoirette, mort à Paris, l'auteur du
Publié le 21/10/2012
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«
VACHEROT Etienne (1809-1897)
succéda à Victor Cousin comme pro fesseur de philosophie à la Sorbonne en 1839, fut déclaré démissionnaire en 1852 et siègea en 1871 à la gauche de l'Assemblée Nationale.
Parmi ses œuvres, on peut citer : Histoire critique de 1 'Ecole d'Alexandrie ( 1846-18 51) ; La Métaphysique et la Science (1858); La Démocratie (1859); Le Nouveau Spiritualisme ( 1884); La démocratie libérale (1892).
SIMON Jules (Simon SUISSE dit) (1814-1896)
Né à Lorient, mort à Paris.
Il suppléa
Victor Cousin à la Sorbonne, devint
conseiller d'Etat, refusa de prêter serment
à l'Empereur et dut ensuite renoncer à
l'Enseignement public.
Il joua un impor tant rôle politique au début de la III• Ré publique.
Membre de l'Académie fran çaise, il avait publié de nombreuses
études philosophiques dont : Histoire de 1 'Ecole d'Alexandrie ( 1844-45); La religion naturelle (1856); La liberté de conscience ( 1859).
JANET Paul (1823-1899)
Disciple de V.
Cousin, succéda à Caro comme iitulaire de la chaire de philosophie
dogmatique.
Métaphysicien spiritualiste,
il fit preuve
de libéralisme à l'égard des tendances opposées aux siennes.
Parmi ses œuvres, il faut mentionner : Les
causes finales ( 1874); Principes de métaphysique et de psychologie
(1896).
TAINE Hippolyte-Adolphe (1828-
1893)
Né à Vouziers, mort à Paris.
C'est
résumer faussement Taine que de faire de lui une manière de positiviste, qui aurait
enrichi et élargi la notion de « condition
vitale » d'Auguste Comte, en posant
la triple loi de la race, du moment, du milieu, triple détermination du penseur
aussi bien que de l'œuvre.
En fait, Taine est beaucoup moins positiviste que préoccupé, à la suite de Spinoza, de Condillac et de Hegel, du problème posé
par la rencontre de l'exigence d'intelligi bilité et de la complexité des données de l'expérience.
La difficulté, chez Taine, c'est que, tout en refusant le fait séparé, il refuse « l'intuition » intellectuelle des essences :
positiviste, d'une certaine manière, le fait devrait lui donner la composante du réel; d'un autre côté, comme il est
sensible à l'idée du Tout, il refuse une synthèse qui ne serait pas du domaine de la vie.
Il faudrait donc atteindre la liaison du Tout et de la partie, intuition
d'un nœud d'intelligibilité et de vie.
Taine applique cette méthode aux sciences de l'homme : le système devient métlwde dans la recherche des « conditions », des caractères stables, permanents par fois, comme l'est le caractère national.
Dans l'ouvrage De 1 'Intelligence, ana {yse et synthèse, accomplies d'une manière
fonctionnelle, permettent d'atteindre la réalité du composé, dans ses propriétés
mêmes; Taine s'appuie sur des recherches
pathologiques et physiologiques, fait remarquable pour l'époque : la pathologie
est simplificatrice, la physiologie ner veuse est le détail même des conditions de faits de conscience apparemment
simples.
En fait, toute difficulté touchant le rapport étrange de l'intelligible et du réel est arbitrairement surmontée chez
Taine, par l'identité supposée de l'élément
abstrait et de la force créatrice.
Citons
parmi les œuvres de Taine : Etudes sur les philosophes français du XIX" siècle
(1857); De l'Intelligence (187o);
Essais de critique et d'histoire ( 1 853); Derniers essais de critique et d'his toire ( 1894).
LEQUIER Jules (1814-I862)
n'a pas laissé d'œuvre philosophique
à proprement parler, mais l'influence
qu'il exerça sur Renouvier dont il fut l'ami à l'Ecole Porytechnique, tout comme l'originalité vers 1850 des thèmes sur lesquels il a rijléchi, lui assurent une place réelle dans l'histoire des idées au XIX" siècle.
D'après les quelques textes
et les ébauches que nous avons de lui (in Jules Lequier : Fragments posthumes), le problème de la liberté
semble avoir été sa seule préoccupation.
Par son opposition farouche au détermi nisme et à toutes les doctrines qui en géné ralisaient alors la portée (Darwin, Spencer, Taine), Lequier préfigure la réaction morale et religieuse qui allait s'affirmer
dans la deuxième moitié du siècle.
La façon dont il pose la liberté ne manque
pas d'originalité.
S'il rejette le déter minisme intégral, il juge également faibles les preuves données traditionnellement par les spiritualistes, comme la conscience de n'être pas contraint.
A l'instar de Descartes, Lequier entreprend donc une méditation {cf.
le fragment : La recher che d'une première vérité) au
terme de laquelle la liberté doit se mani fester comme une vérité absolument indu bitable; l'essentiel de la méditation
consiste dans le renversement par lequel
la pensée, se retournant sur elle-même,
s'interroge sur la condition qui rend cette
recherche possible : cette condition, c'est
la liberté.
« Comment former le projet de chercher, me fixer un but, écrit
Lequier ...
, si mes pensées se préparent, se produisent, se continuent les unes les
autres dans un ordre dont je ne suis pas le maître? ».
La liberté s'éprouve donc comme la condition même de la connais sance, ou, mieux, elle est la connaissance
elle-même.
Cependant le catholique qu'était
Lequier prolonge tout naturellement sur
le plan théologique son anaryse de la
liberté; le dogme de la création, la toute-puissance de Dieu et la prédestina tion soulèvent les principales difficultés.
Comment, par exemple, concilier cette
idée que l'homme est libre, que la liberté
est comme la création de soi-même, avec l'idée d'un Dieu tout-puissant? La solution de Lequier se borne, en fait, à juxtaposer les deux constatations : « l' Jwm me délibère et Dieu attend ».
La pré destination entraîne un problème plus
redoutable encore (cf.
le fragment : Dialogue du réprouvé et du prédes tiné) : peut-on l'interpréter autrement que comme une négation de toute liberté réelle?
Pour Lequier, l'emprise
de Dieu
sur l'homme provient, d'une part, des conséquences irifinies que tout acte libre « introduit dans l'histoire du monde », et, d'autre part, du fait que seul Dieu
connaît ces conséquences; quoique libres,
nous nous ignorons nous-mêmes.
Tout se passe donc comme si la confrontation
théologique aboutissait à cette idée réso lument contradictoire d'une liberté qui se détruit par son exercice même.
MAURICE CLAVELIN
ROSMINI-SERVATI Antonio (1797-1855)
né à Roveredo {Tyrol), ordonné prêtre en I 831, se retira, en 1840, à Stresa où il mourut.
Son ouvrage capital est un Nouvel Essai sur 1 'origine des Idées (1830).
On lui doit encore : Renouvel lement de la philosophie en Italie (1836); Philosophie de la politique
(1837); Théodicée (1845); Logique ( !853).
GIOBERTI Vincent (18oi-1852)
un des chefs du « Risorgimento », né à Turin, fut exilé en I 833 et se rendit à Paris où il mourut.
Avec son ouvrage capital : Primato morale e civile
degli I taliani ( 1843), il faut citer : Introduction à 1 'étude de la Philo sophie (1840); Lettres sur les doc trines philosophiques et religieuses de Lamennais (1843).
MAZZINI Joseph (1805-1872)
un des triumvirs de l'éphémère répu blique romaine de 1849, naquit à Gênes et mourut à Pise.
Son œuvre parut à Milan en 18 volumes de 1861 à 1892.
KIERKEGAARD Sôren ( 181 3-1855)
(Voir page 242.)
EMERSON Ralph (I8o3-1882)
descendant de sept générations de pasteurs
et destiné à la carrière ecclésiastique, se sépara de l'Église puritaine en 1832 ; la même année, au cours d'un voyage en Europe, il se lie d'amitié avec Car ryle.
Ses conférences sur La Nature, publiées en 1837, sont la première mani festation du « transcendantalisme >> américain.
Emerson, par son culte d>, Amie! contredit, en connaissance de cause, la phrase gœthéenne : « nous sommes et devons être obscurs pour nous-mêmes,
tournés vers le defwrs et travaillant sur le monde qui nous entoure».
Né et mort à Genève, Amie! y fut successivement prcifesseur de littérature, d'esthétique et de philosophie.
Il n'a laissé qu'un Journal Intime ( 1883-1884), de quelque 16 ooo pages, consacré à « la vie intérieure,
autel de Vesta dont le feu doit brûler
jour et nuit », journal écrit de I 84 7 à 1881; à l'art et à l'action, il préfère
397.
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