Bergson: Radicale est la différence entre la conscience de l'animal
Publié le 20/04/2004
Extrait du document
Eléments d’introduction :
- Les animaux sont dans l’ordre biologique ceux que l’on dit être les plus près des hommes. Les théories de l’évolution ont alimenté cette relation étroite entre homme et animal, pourtant une chose semble être acquise: On refuse à l’animal la conscience. Mais de quelle sorte de conscience prive-t-on l’animal? Pourquoi la conscience ne serait que le propre de l’homme? Qu’y a t-il derrière cette idée de conscience animal qui la rend si inacceptable?
- Bergson avait déjà exprimé une différence de nature entre la capacité cérébrale limitée de l’animal comparée à la capacité cérébrale est illimité chez l’homme. Après avoir opérer la distinction de nature, et non pas seulement de degré, entre les capacités limitées du cerveau animal et les capacités illimitée du cerveau humain, Bergson va maintenant s’attacher à opérer la distinction du point de vue de la conscience.
Objet du texte :
- Il s’agit ici pour Bergson de définir la spécificité de la conscience humaine, non pas en refusant la conscience à l’animal, mais, au contraire, à faire de cette conscience humaine la condition de possibilité de la liberté. La conscience est, chez Bergson, la vie elle-même ou du moins l’une des propriétés intrinsèques de la vie : en ce sens l’animal, comme l’homme partagent la conscience par qu’ils partagent la vie.
- Mais, en réalité la conscience humaine est « synonyme d’action et de liberté «, alors que la conscience animale ne sort jamais de la routine.
«
aussi relativement à toute transmission biologique d'un acquis antérieur.Ce qui est à l'horizon de l'opposition définie par Bergson entre conscience chez l'animal et conscience chezl'homme, c'est ainsi la possibilité d'une véritable élaboration culturelle, à l'intérieur de laquelle se réalise laliberté humaine.Parce qu'elle est détachée de la « routine », de l'instinct et de l'hérédité, la culture peut ainsi définir desconditions de vie toujours nouvelles pour l'homme : elle est à la fois le résultat (historique) et la condition dela liberté.
[Conclusion]
Tout en attribuant à l'animal une conscience, Bergson confirme que cette dernière est hétérogène à celle del'homme.
D'une part continuent à jouer des déterminismes, notamment biologiques, alors que de l'autre, ledéploiement de la conscience humaine est lié à l'existence de la liberté, qui n'est elle-même possible queparce que l'homme invente réellement, c'est-à-dire que son comportement est indépendant de toutedétermination par son appartenance à une espèce strictement définissable.
Eléments d'introduction :
- Les animaux sont dans l'ordre biologique ceux que l'on dit être les plus près des hommes.
Les théories de l'évolution ont alimenté cette relation étroite entre homme et animal, pourtant une chose semble êtreacquise: On refuse à l'animal la conscience.
Mais de quelle sorte de conscience prive-t-on l'animal? Pourquoila conscience ne serait que le propre de l'homme? Qu'y a t-il derrière cette idée de conscience animal qui larend si inacceptable?
- Bergson avait déjà exprimé une différence de nature entre la capacité cérébrale limitée de l'animal comparée à la capacité cérébrale est illimité chez l'homme.
Après avoir opérer la distinction de nature, et nonpas seulement de degré, entre les capacités limitées du cerveau animal et les capacités illimitée du cerveauhumain, Bergson va maintenant s'attacher à opérer la distinction du point de vue de la conscience.
Objet du texte :
- Il s'agit ici pour Bergson de définir la spécificité de la conscience humaine, non pas en refusant la conscience à l'animal, mais, au contraire, à faire de cette conscience humaine la condition de possibilité de laliberté.
La conscience est, chez Bergson, la vie elle-même ou du moins l'une des propriétés intrinsèques de lavie : en ce sens l'animal, comme l'homme partagent la conscience par qu'ils partagent la vie.
- Mais, en réalité la conscience humaine est « synonyme d'action et de liberté », alors que la conscience animale ne sort jamais de la routine.
Mouvements du texte :
Cet extrait peu se décomposer en deux mouvements principaux, à savoir :
Un premier mouvement qui correspond au début de notre extrait jusqu'à « d'invention et de liberté » : dans cepremier mouvement, Bergson s'attache à dégager sa thèse, qui opère une distinction absolue de la conscienceanimale par rapport à celle de l'homme.
Le trait significatif réside tout de même dans le fait d'employer le termede conscience pour l'animal.
Or, il va saisir ici pour l'auteur d'expliquer cette différence en convoquant lafonction de la conscience comme puissance d'action.Un second mouvement qui s'étend de « or, chez l'animal » jusqu'à la fin du texte : dans ce second mouvement,Bergson applique sa théorie de la conscience, du point de vue de sa définition et de sa fonction, au casconcret et l'animal et de l'homme et montre ainsi en quoi et à quel point conscience animale et consciencehumaine sont différentes (différence de nature et non pas simplement de degré)
Problématique :
Quel sens peut-on donner eu terme de « conscience animale » ? N'existe-t-il qu'une différence de degré oubien au contraire de nature entre conscience animale et conscience humaine ? Différence de nature telle que laconscience humaine soit tout spécifique ?
En réalité, c'est à travers une définition très claire de ce que Bergson entend par « conscience » qu'une telle problématique va pouvoir se résoudre.
Ici, la conscience est donc tout à la fois le nœud de la problématique enmême temps que ce qui va nous servir à détendre le problème..
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