Bergson: Quand je me promene pour la premiere fois
Publié le 12/11/2009
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Cet extrait de l’Essai sur les données immédiates de la conscience de Bergson, qui est sa thèse de doctorat, nous invite à réfléchir sur les causes de notre impression de fixité du temps alors que la notion même de durée nous invite à exclure toute logique de solidification des vécus de la conscience. C’est en ce sens que Bergson discute de la valeur sociale du langage créant l’identité notamment dans son rapport à l’aperception de la conscience, mais aussi dans notre compréhension et dans l’expression de nos états de conscience, c’est-à-dire de nos sentiments. Ainsi la première partie de ce texte s’attache à mettre en exergue cette impression de fixité (du début du texte à « inexplicable et surtout inexprimable, qui s'est accompli en elle), la seconde étudie l’illusion impressionnelle produite (de « Il semble que ces objets, continuellement perçus par moi et se peignant sans cesse dans mon esprit « à « qu'à la condition d'en être averti, et de s'interroger alors scrupuleusement soi-même) ; la dernière partie montrant le rôle du langage et de la socialisation comme cause de ce déni de durée (de « La raison en est que notre vie extérieure et pour ainsi dire sociale « à la fin de l’extrait). C’est suivant ces trois moments logiques que nous entendons rendre compte du texte.
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